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News Du Projet

2010-02-22

Lettre d’amour des forêts de la Comoé Vol. 7 (Fevrier 2010)

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La visite à Banfora et aux forêts de la Comoé
SUGIURA Tsutomu,
Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Burkina Faso

5 heures après avoir quitté Ouagadougou, on trouve un paysage vert couvert de champs de canne à sucre qui évoque celui d’Okinawa. Des fruits frais, notamment des papayes et des oranges se vendent le long de la route, signe de la richesse de la nature de Banfora.

Moi, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Burkina Faso, j’ai effectué, pour la première fois et pendant les 2 jours (12 et 13 octobre 2009), une visite officielle à Banfora. Cette visite avait deux buts : signer le contrat de la donation concernant « le projet de construction du centre de formation professionnelle pour les femmes vivant avec le VIH/ SIDA », aide de l’Ambassade du Japon au Burkina Faso sous forme de dons aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine, et visiter le PROGEPAF qui a un rapport étroit avec « tout ce qui concerne les femmes vivant avec le VIH/SIDA ». Durant cette visite, 8 journalistes locaux d’ Ouagadougou et de Bobo Dioulasso ont accompagné la délégation de l’ambassadeur. Quelques jours après, la visite aux sites PROGEPAF a été rapportée par les télévisions, radios et journaux.

Après avoir terminé, dans l’après-midi du 12 octobre et sans problème, la cérémonie de signature relative au « projet de construction du centre de formation professionnelle pour les femmes vivant avec le VIH/SIDA », nous sommes partis, de bonne heure le 13, pour le site du projet PROGEPAF. Le chemin nous menant à destination a un tracé peu sûr avec une forêt de grande envergure qui s’étend plus loin. Cette fois-ci, nous avons visité la forêt classée de Kongouko. Sa grandeur est impressionnante et inimaginable pour les gens, comme nous, qui sont habitués au paysage d’Ouagadougou. Nous nous sommes rendus compte qu’une longue durée de temps sera nécessaire pour accomplir le plan de préservation d’une telle forêt.

Nous avons continué notre chemin pour atteindre le village de Dandougou. Dans ce village, nous avons visité l’atelier de production du beurre de Karité tenu par le GGF. Ce produit réalisé par le GGF du PROGEPAF étant de bonne qualité, les employés de l’Ambassade l’apprécient et l’aiment comme souvenir de ce pays. Cette visite nous a permis de découvrir que « le travail bien soigné » est le secret de la qualité si élevée de ce produit. En effet, un soin particulier est apporté dès les étapes de la récolte et de la conservation des noix de Karité. Chaque manipulation est soignée et minutieuse. Le Karité pour lequel les femmes du GGF investissent ainsi du temps et des efforts est transformé en produit fin et doux.

En fait, le beurre de Karité de qualité produit par les femmes qui ont suivi la formation technique de l’amélioration de la qualité du beurre de Karité (formation organisée par le PROGEPAF) est envoyé, pour en faire le savon de Karité, au centre de formation qui sera construit dans le cadre du « projet de construction du centre de formation professionnelle pour les femmes vivant avec le VIH/SIDA». Notre souhait est que la vente du savon produit à partir du beurre de Karité confectionné ici et utilisé aussi pour la formation technique de la confection du savon apporte des revenus constants aux peuples vivants dans la forêt de la Comoé et aux femmes suivant le cours dans le centre de la formation.

Durant la visite de Banfora et de la forêt de la Comoé, nous avons rencontré les peuples de la Comoé qui vivent avec la nature tout en faisant l’utilisation recyclée des riches ressources forestières (utilisation douce même pour l’environnement planétaire) et les personnes impliquées dans le PROGEPAF qui soutiennent ces peuples. Par cette visite et cette rencontre, je me suis rendu compte, de nouveau, à quel point la conservation forestière est importante. Je reconnais bien le potentiel des ressources naturelles de la forêt de la Comoé et la possibilité des peuples y vivant.

SUGIURA Tsutomu
Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Burkina Faso.
Licence ès enseignement général de la faculté des arts libéraux de l’université de Tokyo. Il est entré dans la société Marubeni-Iida S.A. (actuellement Société Marubeni S.A.) puis a occupé successivement les postes notamment de directeur des affaires de la maison de la culture du Japon à Paris et de directeur du centre de recherche économique de Marubeni.

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