2009-06-30
En ce mois de juin, l’équipe du Projet a organisé un Comité mixte de pilotage à Dakar et un Comité d’exécution à Louga. L’ordre du jour portait sur la présentation du Plan d’action de la 3ème année du Projet et la présentation du Cadre Logique révisé. Nous avons expliqué la mise en place du «Comité de rédaction» pour l’élaboration d’un <Guide> du développement communautaire et avons obtenu l’approbation des participants.
Sur le terrain, nous avons entrepris la structuration d’organisations villageoises et dispensé diverses formations à Nguith. Parallèlement, le suivi de toutes les activités menées a été assuré, notamment: la gestion agricole, l’élevage, l’amélioration du cadre de vie.
Photo gauche:3ème Comité mixte de pilotage
Photo droite:4ème Comité d’exécution du Projet
Dans la perspective de la mise en place du Comité de rédaction du <Guide> du développement communautaire, l’équipe du Projet a visité les services techniques concernés et des ONG exerçant des activités relatives au développement rural à Louga et procédé à des échanges sur les activités menées, les approches de développement, les résultats de l’étude de base sur les manuels utilisés et l’élaboration du Guide. Nous avons également mené une étude à Dakar sur les projets de développement rural existants qui relèvent du Ministère de l’Agriculture et la Pisciculture. À la lumière des résultats de ces études, nous avons élu les membres du Comité de rédaction indiqués dans l’encadré ci-après. Le Projet prévoit de tenir le 1er Comité de rédaction le 2 juillet 2009 à la DRDR de Louga.
À Nguith, la mise en place du Comité du développement communautaire s’est terminée par des formations dispensées aux membres. L’équipe du Projet a expliqué aux populations le rôle et les fonctions du Comité lors de la réunion mensuelle de l’ASUFOR (Association des Usagers de Forages). Le Comité est constitué de 5 membres dont 3 issus de la population et 2 membres issus de l’ASUFOR, y compris un membre représentant le groupement de la culture maraîchère caractérisé par sa forte demande en eau par rapport à d’autres domaines d’activités. Au sortir de deux jours de formation, les membres s’attèlent actuellement à l’élaboration d’une liste de groupements qui vont s’engager dans des activités de développement communautaire.
L’équipe du Projet a aussi dispensé une formation au gérant du jardin potager sur les différents types de registres à utiliser (registre comptable, registre de gestion de matériels, registre des travaux). Cette formation avait pour objectif de mettre en évidence la réalité des activités de ce gérant. Le gérant sera initié à la technique d’enregistrement et procédera progressivement au transfert des connaissances acquises à d’autres populations.
Photo:Formation du Comité de développement communautaire Nguith
Les activités au niveau du jardin potager sont menées dans 5 sites. Nous nous sommes engagés à cultiver des aubergines et du gombo. Le choix de la famille des aubergines comme variété de légume a pour objectif de former les acteurs au système de culture d’assolement qui consiste à éviter des problèmes induits par la monoculture. Pour ce qui est des arbres fruitiers, nous avons planté des citrons verts. Quant à la plantation des Jujubiers, nous avons terminé l’aménagement de la terre (par la confection de demi-lunes) pour que la transplantation puisse se faire dès la mise à disposition des plantes.
Au niveau des champs collectifs, nous avons effectué le semis du gombo et la transplantation de l’oignon à Moukh Moukh et le semis du gombo à Ndate Bélakhore.
À Mbéyène Négué, la culture du gombo est programmée avec l’irrigation pluviale. Nous avons fait les préparatifs au niveau du champ collectif des villages de Mbéyène et de Négué et avec les points focaux des villages polarisés. Les graines ont déjà été distribuées, mais, l’ensemencement se fera à partir du mois prochain à cause de l’insuffisance des précipitations du mois de juin.
Photo:Culture de gombo au jardin potager, Ndate Bélakhore
Au début du mois de juillet, avant la visite d’un expert en élevage, l’équipe du Projet a effectué un suivi sur l’aviculture locale amélioré et de l’élevage des petits ruminants avec un homologue du Ministère de l’Elevage. Nous avons également effectué d’autres suivis sur : l’impact de la diffusion de reportages radiophoniques, le changement du travail pour l’accès à l’eau potable après l’arrêt de l’alimentation en eau à Mbéyène Négué.
Les résultats des suivis sont significatifs : Avant la panne, les femmes s’approvisionnaient en eau à la borne fontaine de leur village, mais, après la panne du forage, elles doivent parcourir une distance variant de 10 à 30km pour aller chercher de l’eau à dos d’âne. De plus, il faut se procurer de l’eau potable à partir d’un autre forage, ce qui réduit considérablement le temps dont elles disposent et la main d’œuvre. Qui plus est, après l’arrêt des ouvrages hydrauliques, la consommation en eau a baissé de moitié. Ainsi, la panne du forage a eu un impact très négatif sur les conditions de vie des populations bénéficiaires.
Photo:Suivi de l’élevage, à Nguith