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News Du Projet

2009-07-31

Activités menées par le PDRD (Projet de Développement Rural Durable)

Au début du mois de juillet, l’équipe du Projet a organisé un Comité de rédaction du 1er «Guide de développement communautaire» avec des structures concernées au niveau de Louga, Sénégal. Les participants ont déterminé le canevas global du Guide et commencé à élaborer le draft.
En ce qui concerne les activités sur le terrain, les experts spécialisés dans les domaines de l’organisation, de la gestion agricole, de l’élevage, de l’amélioration du cadre de vie, etc. ont organisé des concertations avec leurs homologues et initié la population aux techniques diverses.

[1] Elaboration du «Guide de développement communautaire»

Le 1er Comité de rédaction pour l’élaboration du «Guide de développement communautaire» a eu lieu comme indiqué ci-dessous.

Datejeudi le 2 juillet 2009-09-05
LieuSalle de conférence de la DRDR à Louga
Participants
  1. Participants : Direction de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques
  2. Direction Régionale du Développement Rural de Louga (DRDR)
  3. Agence Régionale de Développement (ARD)
  4. Division Régionale de l’Hydraulique de Louga (SRH)
  5. Projet des Villages du Millénaire(PVM)
  6. AQUADEV(ONG)
  7. SOS SAHEL(ONG)
  8. CARITAS(ONG)
  9. PDRD / JICA

Photo1er Comité de rédaction du Guide

Le Guide tient compte de trois aspects:

  1. Conditions requises pour la mise en œuvre du développement communautaire durable
  2. Elaboration et utilisation des critères en vue de l’utilisation rationnelle de l’eau des installations
  3. Approches de mise en œuvre et de gestion des activités communautaires (du Projet)

Suivant le canevas établi préalablement par le Comité de rédaction, chaque membre s’est engagé à rédiger une partie et de poursuivre ce travail jusqu’au 2ème Comité technique de rédaction prévu en octobre.
Le Comité se propose comme le lieu d’échanges entre différents organismes et structures chargés de l’hydraulique et du développement rural. La mise en place du Comité et l’élaboration du Guide à travers des travaux collectifs ont été très appréciés par les participants au Comité, ceci a contribué à l’amélioration de leur motivation.

[2] Activités communautaires : Organisation / Gestion des groupements

PhotoFormation du CDC à Moukh Moukh

Moukh Moukh

La mise en place du Comité du développement communautaire (CDC) s’est achevée. Le Comité est constitué de 4 membres dont 2 issus de la population et 2 membres issus de l’ASUFOR. Au sortir de deux jours de formation, les membres s’attèlent à l’élaboration d’une liste de groupements qui vont s’engager dans des activités communautaires.
Quant au suivi de la formation, l’équipe du Projet a vérifié les différents registres des activités, et procède aux corrections si nécessaire.

PhotoConcertation au sein du groupement du champ collectif à Ndate Bélakhore

Ndate Bélakhore

Le Projet a procédé au renforcement de l’organisation des groupements maraîchers du champ collectif, étant donné que certains groupements ont renoncé aux activités du champ collectif en raison du débordement des travaux agricoles. Nous leur avons demandé s’ils voulaient continuer ou non la culture de gombo en saison hivernale et il s’est avéré que deux groupements n’avaient pas l’intention de poursuivre.

Pour cette raison, d’autres groupements maraîchers ont pris le relais de ces activités.

Outre le gombo, nous avons établi un bilan de la vente de salades et d’oignons plantées en saison sèche. Nous avons confié au comptable du champ collectif toutes les recettes générées par la vente, après déduction de la redevance de l’eau utilisée (de janvier - juillet). Les fonds restants ont été distribués conformément à la répartition déterminée par ces groupements (Acteurs 50%, part des groupements 25%, Budget de fonctionnement du champ collectif 15%, pourcentage pour le fonctionnement du Comité du développement communautaire 10%)

[3] Activités communautaires : Gestion agricole

Les travaux d’aménagement de jardins potagers sont menés au niveau de 5 sites. Dans l’ensemble, le gombo s’est bien développé, la première récolte a été menée à la première décade du mois d’août dans les jardins potagers de Ndate Bélakhore et Bakahya. Quant au développement des aubergines, il est bon sur le site de Nguith où les pépinières ont été réalisées sur place. Par contre, il connaît un retard dans 4 autres sites où les pépinières sont venues de Noto. Cet écart de croissance est probablement dû au stress occasionné par la transplantation. La plantation définitive des jujubiers n’est pas encore faite en raison du retard des préparatifs de greffes à Noto. Nous avons alors priorisé la transplantation au niveau des sites avancés que sont Moukh Moukh et Taïba Ndiaye. La transplantation pourra se faire dès la mise à disposition des plantes.

Moukh Moukh

Nous avons mené l’exploitation de gombo et d’oignon au niveau du champ collectif. Comme les plantes d’oignons n’ont pas pris racine, nous les avons rejetées. A leur place, nous avons repiqué de bonnes plantes sur le sol sans enlever la terre au niveau des racines. Nous avons également donné des instructions pour bon un espacement des plantes qui permettra de réduire le nombre de parcelles à entretenir. Quant aux jujubiers transplantés l’année dernière, ils ont été taillés. Le greffage des jujubiers qui s’est soldé par un échec l’année dernière sera repris cette année après la saison des pluies. Nous avons aussi procédé à la plantation complémentaire de Leucaena servant de brise-vents.

PhotoTransplantation du Leucaena au niveau du champ collectif

Ndate Bélakhore

Nous avons mené l’exploitation de gombo au niveau du champ collectif. La culture de choux a été arrêtée, parce que les choux transplantés à la deuxième saison sèche ont été ravagés par les insectes avant d’être pommés. Les choux gâtés ont servis comme aliments du bétail. Quant à la plantation des jujubiers, nous avons dispensé la formation à la confection de demi-lunes. La transplantation définitive de Leucaena a été terminée. Beaucoup de femmes y ont participé et les plantes restantes de Leucaena ont été emmenées pour être plantées chez elles.

Mbéyène Négué

Nous nous sommes engagés à préparer la culture de gombo prévue dans le champ collectif et chez le point focal de chaque village en utilisant l’eau de pluie. La formation sur le semis avait pour l’objectif d’assurer l’espacement entre chacune des plantes afin d’obtenir l’aération et, à cet effet, nous les avons plantées alternativement. En raison de l’insuffisance de précipitation en juillet, le semis a été reporté au mois d’août.

*Renforcement du partenariat avec le Ministère de l’Agriculture et de la Pisciculture

Pour renforcer des activités menées dans les 6 sites ciblés, nous avons convenu avec le Service Départemental du Développement Rural (SDDR) et, choisi des agents techniques exerçant leurs activités au niveau des sites. Les agents techniques des sites de Kébémer et de Linguère ont déjà mené des activités sur le terrain. Les agents des sites de Louga et de Tivaoune vont travailler ensemble sur les sites.

[4] Activités communautaires : Elevage

(1) Elevage de petits ruminants

Cette fois, l’aviculture locale améliorée et la cuniculture, l’élevage de canards et de dindes ont été mis en place dans les sites de Taïba Ndiaye, Ndate Bélakhore, Bakhaya et Nguith, etc. Nous avons choisi trois habitants fortement motivés dans chacun des sites par l’intermédiaire de l’ASUFOR et les avons initiés à l’élevage.
Nous avons étudié la production et le nombre de volaille élevée par des groupements depuis l’année dernière et leur avons apporté l’appui nécessaire. La mortalité de dindes s’est avérée importante en raison de l’insuffisance de l’alimentation comme pour le cas des poulets locaux. Nous avons pris des mesures. Depuis lors, les volailles peuvent divaguer à la recherche de leur nourriture dans de grands espaces clôturés pendant la journée.
Quant aux canards, malgré la couvée d’œufs arrivés à l’éclosion, beaucoup de canetons ont été morts de chaleur et de maladie. Pour y faire face, nous avons aménagé un vaste espace pour permettre à la volaille de circuler librement et les vacciner et leur donner du vermifuge.
L’élevage dans le village de Fass (village polarisé de Moukh Moukh) se passe bien, il continue à avoir de bonnes performances de production, puisque les populations observent strictement les instructions du manuel d’élevage. Il se trouve que les effectifs de poulets ont augmenté et que des aviculteurs produisent à la fois pour la consommation et à la vente. Contrairement au site de Fass, d’autres sites ont une tendance marquée à s’engager aux «activités non prévus» qui n’étaient pas signalés, mais à ignorer «ce qu’il faut faire» dans les manuels, c’est la raison pour laquelle ils ont des résultats médiocres.
A Négué, la vente et la production de lapins ont démarré. Mais, en raison de faible écoulement sur le marché, ces activités ont été arrêtées. En effet, au niveau local les populations n’ont pas l’habitude d’acheter du lapin, ce sont plutôt les jeunes qui les chassent. Outre cette habitude alimentaire, il y a un problème d’accès du marché hebdomadaire. Etant donné que ce site est éloigné, le transport du produit est difficile. Désormais, nous allons élever les poulets, à la place de lapins.

(2) Cultures fourragères et des graminées

Négué

La plupart de légumes plantes ont été ravagées par des animaux qui ont envahi le champ l’année dernière. Comme mesure de protection, nous avons renforcé la clôture en plantant les perches épineuses à l’intérieur de celle-ci. Nous attendons les premières pluies pour commencer la culture. Nous allons planter les arbres fourragers à l’intérieur de la clôture renforcée, ceci servira de haie naturelle. On envisage d’élargir progressivement la plantation d’arbres fourragers

Moukh Moukh

En raison de l’augmentation des dépenses pour l’alimentation des poulets et des lapins, nous avons expérimenté la plantation de 4 variétés de fourrages pour savoir quelle quantité de céréales sera produite. L’augmentation du coût de la nourriture s’explique par de multiples raisons. C’est parce que les membres n’emmènent pas les restes de repas, ils nourrissent les sujets avec des produits du commerce, ils ne vont pas chercher de l’herbe pour les lapins, etc. Notre préoccupation nous amène à mettre sur pied un système d’approvisionnement en aliments des sujets par la population elle-même.

[5] Activités communautaires : Amélioration du cadre de vie

(1) Débat sur des activités liées à l’amélioration du cadre de vie dans trois nouveaux sites

Le Comité de développement communautaire étant mis sur pied dans tous les nouveaux sites (Ndate Bélakhore, Bakhaya, Nguith), l’équipe du Projet s’est concertée avec les groupements des femmes sur les activités du volet Amélioration du cadre de vie. Nous avons recensé des activités exercées actuellement dans les sites, identifié des problèmes et essayé de trouver des solutions. Nous avons confié des problèmes aux populations, qui semblent être résolus par les populations elles-mêmes. Sinon nous avons examiné des mesures d’amélioration en profitant de l’appui du Projet. Au sortir de la concertation, il a été proposé plusieurs plans d’activités adaptés à la situation actuelle de villages. L’équipe du Projet examine de nouveau leurs conformités avec le concept de base du Projet, tel que l’économie d’eau, le faible niveau d’intrant en y intégrant la pertinence des activités par rapport à l’utilisation des ressources locales et les spécificités de chaque village.

(2) Suivi de la transformation du lait / Formation continue (Follow-up) à Taïba Ndiaye

PhotoSuivi : transformation du lait

L’année dernière, à la fin du mois d’octobre, la formation à la fabrication du yaourt a été organisée sur le site avancé de Taïba Ndiaye. Après un certain temps, nous avons constaté que cette méthode de transformation du lait est diffusée et pratiquée par un groupement des femmes et quelques individus de villages polarisés. Elles fabriquent du yaourt local fait à base du lait en poudre, car l’élevage n’y est pas pratiqué, d’où la non disponibilité de lait frais. Néanmoins les bénéfices nets s’élèvent entre environ 1.800 et 2.800 FCFA pour un processus de fabrication. Bien que le yaourt soit un aliment très apprécie par les sénégalais, il n’y a qu’un magasin qui vend du yaourt dans ce village. Comme les villageois ne pouvaient pas acheter le yaourt, ils ont dû fabriquer du yaourt maison avec du lait en poudre acheté au magasin. Pour les fêtes, notamment, le jour de baptême d’un nouveau-né, les villageois préparent un plat à base de couscous mélangé avec du yaourt pour le servir aux invités. Avant la mise en place de technique de fabrication du yaourt, les villageois en demandaient la fabrication et grande quantité à des producteurs en dehors du village. Maintenant, ils peuvent en faire dans le village.

(3) Cours de cuisine

PhotoCours de cuisine (Couscous de niébé)

La région de Louga est connue par sa production du niébé. Le niébé est une variété de haricot cultivée partout dans le village de Bakhaya. Il se caractérise par sa richesse en protéine et constitue un aliment d’appoint pour l’amélioration nutritionnelle. Il existe plusieurs recettes de cuisine dont deux seulement sont préparés par les femmes à Louga. Dans ce contexte, pour diffuser d’autres recettes de niébé, nous avons organisé un premier cours de cuisine avec l’appui des agents chargés du volet Amélioration du cadre de vie de la Direction d’Appui au Développement Local qui est une structure d’exécution du Projet.
Nous avons proposé la recette de «Thiakry niébé», qui est un plat à base du niébé transformé en semoule de couscous en y mélangeant du yaourt. Le couscous de mil est un plat habituel, par contre, le couscous de niébé était nouveau pour les populations qui l’ont dégusté pour la première fois.
En profitant du temps de cuisson du couscous niébé, nous avons fourni aux populations des connaissances de base sur la nutrition. La prochaine fois, nous allons approfondir la question de la nutrition en abordant différentes substances nutritives qui font souvent à défaut dans leur habitude alimentaire.

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