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News Du Projet

2009-09-30

Activités menées par le PDRD (Projet de Développement Rural Durable)

Au début du mois d’août, une délégation du Comité de conseil japonais a séjourné au Sénégal, et visité tous les 6 sites cibles du Projet. Ce dernier numéro des NEWS DU PROJET se focalise sur la présentation de la visite.
Vers la fin du d’août, nous étions en plein mois de Ramadan, une période où les populations sont débordés par les travaux agricoles. Pour cette raison, les activités du Projet étaient principalement concentrées sur les cultures hivernales et le suivi sur le terrain. En ce qui concerne l’élaboration du <Guide de développement communautaire>, la majeure partie des textes était déjà rédigée par les membres du Comité de rédaction du Guide. Puis au début du mois de septembre, les membres ont visité le site de Moukh Moukh.

[Consultation de l’équipe du Projet par le Comité de conseil japonais]

(1) Membres de la délégation

La délégation était composée des 4 membres suivants :

- [Chef de délégation / Agriculture]
Pr, ASANUMA Shuichi,
Professeur au Centre de Coopération Internationale pour l’Enseignement Agricole,
Université de NAGOYA
- [Société rurale]
Pr. KATSUMATA Makoto,
Professeur à la Faculté des Études Internationales de l’Université de Meiji-Gakuin
- [Amélioration du cadre de vie / Genre]
M. TOMITA Shonosuke,
Conseiller spécial de l’Association japonaise pour le développement et l’extension de l’Agriculture (The Agricultural Society of Japan)
- [Participation villageoise]
M. SUGA Kazuhito,
Vice-président de l’ONG Japan International Volunteer Center

(2) Programme de la visites des sites

[1] Elaboration du «Guide de développement communautaire»

La visite des sites par le Comité de conseil japonais s’est déroulée selon le programme (du séjour Sénégal) ci-dessous. Ont participé à la visite, M. IGAWA chargé du Projet à la JICA-Sénégal, les experts et les homologues.

DateVisiteObservation
2 aoûtNdate BélakhoreOuvrages hydrauliques, Petit jardin potager réalisé avec l’eau de refroidissement de la pompe, Comité de développement communautaire (CDC), Champ collectif
BakhayaOuvrages hydrauliques (solaire), Amélioration du cadre de vie
3 août DRDR de Louga 
DRH de Louga 
NguithOuvrages hydrauliques, Champ appartenant à un privé, Cours sur l’éducation à l’environnement
4 aoûtMbéyène NéguéOuvrages hydrauliques (panne et impact), Cultures fourragères au bord du Lac, Activités liées à la décortiqueuse
ONG: UGPM Kébémer  (FONGS) 
5 aoûtMoukh MoukhCentre d’Amélioration du cadre de vie, Elevage de petits ruminants, Champ collectif + Jardin potager
Echanges avec les membres du Comité de rédaction du Guide Explication du processus d’élaboration du Guide et de son contenu
6 aoûtTaïba NdiayeOuvrages hydrauliques, Activités du PEPTAC 1poursuivies, Transformation du lait
ONG: FONGS, Intermondes
  • FONGS : Fédération des ONG au Sénégal. Il s’agit d’un ONG à l’échelle nationale qui correspond à la JA-ZENCHU (Central Union of Agricultural Cooperatives) du Japon.
  • Intermondes:il s’agit d’un projet d’une ONG dont l’objectif est l’autonomisation de la population.
7 aoûtCompte rendu à la JICA et échanges  

(3) Remarques et rapports de la visite des sites

1) Ndate Bélakhore

On a constaté une meilleure progression des activités au niveau des nouveaux sites, la population est très motivée. Diverses activités sont déployées pour atteindre un niveau similaire à celui des sites avancés. L’équipe a présenté une image future du développement.

2) Bakhaya

Ce site est relativement petit, équipé d’ouvrages hydrauliques solaires dont le volume d’exhaure est limité. L’équipe a proposé d’entreprendre des activités permettant la génération des revenus à travers la transformation alimentaire profitant de la proximité du marché.

3) Nguith

Dans ce site, il existe plusieurs groupements agricoles qui mènent leurs activités avec l’eau du forage, ce qui pose le problème de la pression excessive sur les ressources en eau. Mais, vu que les groupements respectent le règlement de l’ASUFOR, l’équipe a rappelé l’importance de la préservation des ressources en eau afin d’élever le niveau de conscientisation sur la question de l’eau et de sécuriser l’approvisionnement lors des échanges entre le représentant du Ministère de l’Hydraulique et les populations.

4) Mbéyène Négué

Les activités du PEPTAC se poursuivent au niveau du site de Mbéyène Négué. Dans ce site, la panne du forage a entraîné la suspension des activités de gestion agricole. Avec l’assèchement du Lac de Guiers, les activités communautaires menées avec l’utilisation d’eau ont été suspendues pour un certain temps. Le Projet a mis en place d’une décortiqueuse avec comme but principal la réduction des heures de travaux. L’achat de la décortiqueuse a été réalisé avec les fonds mobilisés par les villageois, ce qui leur a permis d’accéder au micro crédit et témoigne du dynamisme de la population sénégalaise vivant dans le monde rural.

5) Moukh Moukh

Les activités du PEPTAC sont poursuivies au niveau du site de Moukh Moukh. Dans ce site, malgré la panne du forage dans le passé, les activités ont été reprises et se déroulent bien. Toutefois, comparé au site de Taïba Ndiaye, l’impact du Projet au niveau local est faible. Ceci est dû à la différence de potentiel économique au niveau des groupements ou des ménages. Dans ce sens, l’équipe a soulevé un problème, à savoir comment étendre les impacts du Projet sur l’ensemble de la zone cible et ses environs.

PhotoCours sur l’économie d’eau, Nguith

PhotoEnquête à Moukh Moukh

6) Taïba Ndiaye

Dans ce site pilote, les activités du PEPTAC sont poursuivies. Malgré la panne d’un des deux forages de ce village, l’élevage de poulets de chair (12 groupements) et les activités de la minoterie sont très développés. On considère qu’il est un bon exemple auquel les nouveaux sites doivent se référer au regard de la diffusion au niveau local des impacts du Projet.

7) Echanges avec le Comité de rédaction du Guide

Le Comité de rédaction du Guide est composé de 13 membres, parmi lesquels nous avons choisi ceux jouant un rôle central pour participer à une concertation avec la délégation du Comité de conseil japonais lors de sa visite. Les participants au débat, à l’exception des homologues, sont présentés dans le tableau ci-dessous :

M. Ibrahima Thierno Lo, ARD (Agence Régionale de Développement) Suivi / Responsable de l’évaluation
L’ARD est une agence importante qui dispose de réseaux des structures connexes au niveau régional, il est chargé de vulgariser le Guide au sein de la région.
M. Khaly Diagne, Directeur de la Division Régionale de l’Hydraulique à Louga
La Division Régionale de l’Hydraulique est chargée de la gestion des ouvrages hydrauliques. La relation avec cette structure est indispensable, d’autant plus que le PDRD est appelé à jouer un rôle important dans l’utilisation effective de l’eau du forage.
M. Adama Fall, ONG SOS SAHEL / M. Daha DIALLO, ONG AQUADEV
Ces deux ONG mènent leurs activités depuis longtemps dans la région de Louga. Les connaissances et des expériences capitalisées serviront largement à la rédaction du Guide.

(4) Résultats des échanges avec le bureau de la JICA au Sénégal

A la suite de la visite des sites, des échanges ont eu lieu le 7 août au bureau de la JICA avec les membres de la délégation, les membres du bureau de la JICA- Sénégal et les experts du Projet. La section suivante expose les résultats de la concertation.

« Compte rendu des échanges avec le Comité de conseil japonais »

Intervenants :

Comité de conseil japonais : (4 membres)Pr. ASANUMA, Pr. KATSUMATA, M. TOMITA, M.SUGA

JICA Sénégal : M. OOKUBO (Représentant Résident), M. UMEMOTO (Chef de Bureau de la JICA), M. IGAWA, M. SHINMEI (Coordinateur JOCV)

PDRD : M. INOUE, M. GOTO, M. FUKAI, Mlle OTA

DAPS
  • Organisation des séminaires en collaboration avec le Projet pour la présentation / vulgarisation du «Guide».
  • Proposition d’une action ou idée par le Projet, par exemple une visite de la Directrice de la DAPS
Résultats de la visite des ONG / Relation entre les ONG et le PDRD
  • L’approche d’INTERMONDES sera utile. L’ONG diagnostique les besoins de la population et agit toujours en rapport avec elles.
  • Le PDRD déploie ses actions efficacement au niveau des sites en mettant en valeur les connaissances et les expériences des experts japonais. Mais leurs interventions seront plus profitables s’ils y associent les savoir-faire des populations locales. Pour se faire, il faut mettre en place un «système» par lequel le Projet promeut la participation des habitants à chaque étape des activités et dégager le sens de l’innovation.
  • Nous avons confirmé que le PDRD peut faire contribuer la FONGS. La vulgarisation du modèle PDRD dans d’autres localités se fera avec les services administratifs, mais aussi avec la FONGS.
Orientations à suivre par le site de Mbéyène Négué
  • Il faut étudier les activités de développement communautaire à mener en cas de pénurie d’eau (l’épuisement soudain), indépendamment de l’ASUFOR ou des ressources en eau.
  • L’expérimentation des activités communautaires pourrait s’effectuer à Mbéyène Négué, comme modèle de site dépourvu d’eau. De même, le village de Taïba Ndiaye ne bénéficie actuellement que de peu d’eau. Les volets d’activités proposées dans ces sites sont l’éducation et l’amélioration de l’état nutritionnel.
Autres points de vue
  • A Nguith, face à la consommation accrue d’eau, l’équipe du Projet initie la population à l’économie d’eau. De plus, il est conseillé de prendre les mesures plus visibles pour que les populations comprennent mieux la situation du manque d’eau, telles que le paiement de la facture d’eau, la nécessité d’augmentation du prix de l’eau, la limite de la disponibilité de ressources en eau, etc.
  • Il est nécessaire de procéder à la gestion de l’eau, mais aussi à la gestion «des besoins de plus en plus accrus des populations» afin qu’ils s’adaptent mieux aux spécificités de la région de Louga.
  • En cas de panne du forage, les populations font face à la situation par des déplacements vers d’autres terres où l’eau est accessible ou par le renforcement des activités d’élevage. Il est important d’écouter attentivement les populations locales et d’en profiter pour déterminer adéquatement des mesures en cas de «pénurie d’eau» ou le choix des activités. (M. SUGA)
  • Il est intéressant d’aborder la question du transfert d’argent des migrants (qui constitue un des importants investissements au niveau du village) avec un impact positif / négatif sur le Projet et de les intégrer dans le rapport.
  • Maintenant, la mise en œuvre du Projet est à mi-parcours. Il serait propice de faire une étude sur les besoins des populations.
  • Il est conseillé d’étudier à nouveau le plan de développement rural au Sénégal. (pour savoir à quel niveau se situe le PDRD et l’efficacité.)
  • Etant donné que les ressources en eau sont limitées, les installations ne peuvent pas être implantées n’importe où et les villageois doivent comprendre cet aspect là.

Les échanges avec les membres du Comité de conseil ont dévoilé les points de vu qui ont été laissées de côté par les acteurs du Projet. Les précieux conseils seront examinés et pris en compte dans le cadre des activités menées lors de la seconde moitié de l’exécution du Projet de sorte à réaliser les meilleurs résultats.

[Activités communautaires]

(1) Cultures hivernales

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Nous avons planté du gombo et de l’aubergine dans les Maisons de démonstration (culture familiale à petite échelle) des 5 sites. Nous avons adopté par laquelle les plantes sont arrosées jusqu’aux premières pluies avec l’eau du forage.
L’image montre que les du a visité le site de Moukh Moukh.

(2) Formation à la transformation des céréales

Nous avons dispensé la formation sur la transformation des céréales, notamment mil, maïs et sorgho, etc. dans des buts multiples : la valorisation des ressources locales, la réduction de travaux féminins et la création des revenus, etc. Un membre de l’Association des femmes de Louga a fait office de formatrice, en présence de l’animatrice du service département d’appui au développement local qui a formé ladite formatrice. 23 femmes ont participé à cette formation tenue à Ndate Bélakhore.

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