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Nouvelles du terrain

27 février 2020

[Le sport pour l'avenir Vol. 2] Grâce au soutien inconditionnel d'un membre des JOCV, l'équipe féminine de volleyball du Kenya se qualifie pour les Jeux olympiques de Tokyo!

PhotoL'équipe féminine de volleyball du Kenya et M. Katagiri (premier rang à gauche) brandissent une poupée Daruma géante, ravis d'avoir obtenu une place aux Jeux olympiques. (Photo publiée avec l'aimable autorisation de la fédération kényane de volleyball)


«J'ai pleuré d'émotion après cette victoire. Mes coéquipiers se sont alors précipités vers moi en criant "Oui, on a gagné !"», se souvient Shota Katagiri, membre des volontaires japonais pour la coopération à l'étranger (JOCV) et entraîneur de l'équipe féminine nationale de volleyball du Kenya, les «Malkia Strikers».

Le Kenya a remporté le tournoi de qualification olympique de volleyball féminin pour la zone Afrique, organisé au Cameroun du 5 au 10 janvier, en battant le pays organisateur, son plus grand rival. Grâce à cette formidable victoire, le Kenya a obtenu sa place pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020. M. Katagiri fera ainsi un retour triomphal dans son pays d'origine, le Japon, avec ses coéquipiers kényans.

Seconde mission en Afrique pour enseigner le volleyball

M. Katagiri est né dans la préfecture de Yamagata et il a commencé le volleyball au collège. Il a continué à jouer tout au long de ses études secondaires et supérieures tout en participant régulièrement à des compétitions nationales pendant ses années de lycée. Après avoir obtenu son diplôme universitaire, M. Katagiri a choisi de rejoindre les JOCV. En 2010, il a été affecté deux ans en Ouganda où il a enseigné les mathématiques et l'éducation physique dans une école primaire locale. Habitué à vivre à la dure, à manger ce qu'il y a et à dormir n'importe où, la vie en Afrique ne lui a jamais posé de problèmes.

PhotoM. Katagiri explique des exercices d'étirement. En coopération avec un entraîneur en chef kényan et d'autres entraîneurs, il fournit principalement des conseils en matière d'activités physiques et analyse des données tactiques. (Coupe du monde de volleyball féminin de la FIVB 2019, septembre 2019, Japon)


Après son retour au Japon, il a commencé à enseigner dans des écoles de volleyball avant d'enrichir son expérience d'entraîneur à New York, aux États-Unis. Un jour, il a appris que les JOCV cherchait un entraîneur de volleyball au Kenya. Il a tout de suite pensé : «C'est un travail pour moi !», et a présenté sa candidature.

Il a été accepté et envoyé au Kenya en avril 2019. Il a tout de suite remarqué les excellentes capacités physiques des joueurs kényans ainsi que le fort potentiel qu'ils pourraient développer avec un entraînement approprié.

L'objectif de son entraînement était de «fournir aux athlètes une compréhension concrète de la manière dont chaque aspect de l'entraînement a des conséquences sur les différents critères de performance sur le terrain». À l'avenir, il souhaite enseigner ces méthodes à d'autres athlètes en citant des exemples de sportifs qui ont réussi et obtenu des résultats grâce à un entraînement adapté. En répétant ces explications pendant l'entraînement, il a permis à l'équipe kényane d'effectuer des progrès conséquents.

Puis le tournoi de qualification olympique pour la zone Afrique a eu lieu. Le Kenya et le Cameroun étant les deux meilleures équipes du volleyball féminin africain, leur rencontre s'annonçait explosive. Dans un tournoi toutes rondes entre les cinq pays participants, le Kenya a enchaîné les victoires. Remporter le match contre le Cameroun au troisième jour de la compétition qualifiait presque certainement l'équipe pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Le jour du match, après des étirements et un échauffement rigoureux sous la direction de M. Katagiri, de l'entraîneur en chef kényan et des autres entraîneurs, l'équipe est entrée sur le terrain. Leur stratégie a fonctionné et le Kenya a mené le jeu dès les premiers échanges. En fin de compte, le Kenya a vaincu le Cameroun trois sets à deux, avant de battre le Nigéria lors de la dernière journée, obtenant ainsi sa qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo sans une seule défaite.

Une relation de long terme entre le volleyball kényan et le Japon

Cela fait longtemps que le Japon joue un rôle clé dans le volleyball kényan. Le premier entraîneur de volleyball du Japon s'est rendu au Kenya en 1979. Dans les années 1980, le Japon a régulièrement offert des conseils dans cette discipline, et depuis 1992, la JICA envoie des joueurs professionnels de volleyball en tant que JOCV. À ce jour, un total de 14 membres ont été envoyés pour entraîner l'équipe kényane, M. Katagiri étant le 15e.

De nombreux joueurs de l'équipe rivale du Cameroun jouent pour des clubs européens, ce qui déteint sur leur style de jeu, selon M. Katagiri. En revanche, les techniques de déplacement et d'attaque de l'équipe kényane se rapprochent bien plus du style japonais. La culture japonaise du volleyball, nourrie par 40 ans de soutien aux échanges sportifs, est fermement ancrée parmi les athlètes locaux.

M. Katagiri et les membres de l'équipe ont déjà commencé leur préparation pour les Jeux olympiques. Afin de rivaliser avec les meilleures joueuses du monde, ils redoublent d'efforts dans leur préparation physique dans l'espoir de remporter un maximum de sets.

PhotoL'équipe féminine de volleyball du Kenya et M. Katagiri (seconde rangée, troisième à droite) se battent ensemble pour les Jeux olympiques de Tokyo. (Photo publiée avec l'aimable autorisation de la fédération kenyane de volleyball)


Ayant été qualifié avec succès pour les Jeux olympiques, M. Katagiri estime qu'«il est plus constructif de penser à comment nous pouvons y arriver, plutôt que de nous concentrer sur les raisons pour lesquelles nous pourrions échouer». Pour l'équipe, il est à la fois préparateur physique et analyste de données, et il met l'accent sur la communication avec l'entraîneur en chef et les autres entraîneurs. Les efforts de M. Katagiri, membre indispensable de l'équipe, ont fortement contribué à ces victoires. «Je suis tellement heureux que nous soyons tous sur la même longueur d'onde», a déclaré M. Katagiri. Nous souhaitons bonne chance à l'équipe kényane pour les Jeux olympiques de Tokyo.


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