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Communiqués de presse

6 novembre 2020

L'équipe du projet de conservation conjointe du Grand Musée égyptien de la JICA a reçu le Prix de la coopération internationale Yomiuri en reconnaissance de ses efforts de longue date pour le développement des compétences et la protection du patrimoine culturel


Le 2 novembre, le quotidien japonais Yomiuri Shimbun a annoncé la remise du 27e Prix de la coopération internationale Yomiuri, parrainé par le journal, à une équipe d'experts du projet de conservation conjointe du Grand Musée égyptien, mené par la JICA en Égypte. C'est la première fois qu'une équipe d'experts d'un projet de la JICA reçoit ce prix.

Le Prix de la coopération internationale Yomiuri a été créé en 1994 pour récompenser des individus, des organisations ou des entreprises actives dans le domaine de la coopération internationale. Par le passé, il a été décerné à des personnalités ayant apporté une contribution sociale dans divers domaines. La première lauréate, Mme OGATA Sadako, était à l'époque Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés.

Le projet de la JICA, auquel participe l'équipe d'experts primés, vise à développer les capacités du personnel du Centre de conservation du Grand Musée égyptien, responsable de la conservation et de la restauration des artefacts. Avant ce projet, la JICA avait octroyé en 2006 un prêt pour la construction du Grand Musée égyptien suite à une demande du gouvernement égyptien. Parallèlement à la construction du musée, qui devrait être le plus vaste établissement au monde à exposer les artefacts d'une seule civilisation, le gouvernement égyptien a récemment créé le Centre de conservation du Grand Musée égyptien, dont les locaux sont situés à côté du musée.

Le projet, basé dans le Centre de conservation, a démarré en 2008 et comporte trois phases. La coopération a commencé par le développement d'une base de données d'artefacts, puis l'équipe a enseigné les techniques de restauration aux experts égyptiens en utilisant des répliques. Pour la phase actuelle, mise en œuvre depuis 2016, 72 objets, y compris de véritables artefacts de l'époque de Toutankhamon, sont en cours de restauration, tandis que les experts accompagnent le transfert d'autres artefacts vers le Centre. Les artefacts restaurés grâce à ce projet seront exposés au Grand Musée égyptien dès son ouverture.

Lors de la sélection du lauréat, M. SATO Yukio, le président du comité de sélection, a déclaré à propos du projet : «La coopération internationale du Japon se caractérise par des transferts généreux de technologie et une grande attention apportée au développement des compétences. Cela a permis de gagner la confiance des partenaires égyptiens qui ont décidé de confier les travaux de restauration de leurs biens culturels de valeur à l'équipe japonaise. Les techniques de restauration de grande qualité employées par les experts chargés de la protection du patrimoine culturel ont d'ailleurs été développées sur des matériaux japonais tels que du bois, des produits teints et tissés et des peintures murales.» (extrait du commentaire de SATO Yukio, président du comité de sélection, publié dans le Yomiuri Shimbun du 2 novembre)

Dans le domaine de la coopération internationale, il est assez rare que le patrimoine culturel soit mis en avant. Ce Prix permet de mettre en lumière les activités des experts japonais dans un large éventail de domaines liés aux biens culturels. Il a également montré la grande confiance établie entre les partenaires japonais et égyptiens à travers une collaboration à long terme, et le résultat d'efforts de conservation efficaces du précieux patrimoine culturel égyptien. La JICA continuera de coopérer pour la diffusion des technologies et des compétences du Japon dans le monde et pour la préservation des grands patrimoines culturels mondiaux pour les générations futures.



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