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Communiqués de presse

13 janvier 2023

Signature du procès-verbal des discussions sur un partenariat de recherche scientifique et technologique pour le développement durable (SATREPS) avec la Turquie : Soutenir la recherche pour renforcer la lutte contre les maladies tropicales négligées


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Le 28 décembre 2022, l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a signé le procès-verbal des discussions avec le gouvernement de la République de Turquie sur le projet d'approche «Une seule santé» pour lutter contre les maladies tropicales négligées, en particulier les infections dues à la mouche des sables et aux moustiques, dans le cadre du partenariat de recherche scientifique et technologique pour le développement durable (SATREPS) [1].


PhotoCérémonie de signature

Ce projet, en collaboration avec l'Université d'Ege et l'Université de Tokyo, mène des recherches sur la transmission des maladies tropicales négligées, notamment les affections causées par des virus transportés par des arthropodes (arboviroses), telles que la leishmaniose [2] et d'autres, dans les provinces d'Ankara et d'Izmir. Les principaux objectifs du projet sont de déterminer le cycle de transmission des arbovirus (de l'anglais «arthropod-borne virus»), d'établir des cartes des risques, de développer de nouvelles technologies de détection et de présenter des méthodes innovantes pour contrôler les réservoirs et les vecteurs.

Par le passé, les cas de leishmaniose n'étaient signalés que dans certaines provinces de Turquie, mais aujourd'hui, presque tout le pays est touché et plus de 40 millions de personnes pourraient être exposées au risque d'infection. En effet, quelque 2500 cas ont été confirmés par an ces dernières années, et il est urgent d'agir afin d'enrayer la propagation de ces maladies. Les données officielles disponibles pour comprendre le cycle de transmission de la leishmaniose sont en outre limitées, d'où la nécessité de développer un système de surveillance permettant de mettre en place des mesures efficaces pour prévenir les infections.

Ce projet prévoit de développer des technologies pour endiguer la leishmaniose et d'autres arboviroses, contribuant ainsi au renforcement du contrôle de diverses maladies transmises par les arthropodes en Turquie, ainsi qu'à la réalisation de l'ODD 3 (Bonne santé et bien-être).

[1] Le SATREPS (Science and Technology Research Partnership for Sustainable Development) est un programme de recherche conjointe qui associe le Japon à des universités et instituts de recherche des pays en développement, pour renforcer l'innovation technologique et l'acquisition de nouvelles connaissances scientifiques. Il vise à apporter des réponses aux problèmes mondiaux liés à l'environnement, à l'énergie, aux ressources biologiques, à la réduction des risques de catastrophe et aux maladies infectieuses, et à soutenir l'autonomie et le développement durable dans les pays en développement. La mission du SATREPS est de proposer des solutions à ces différents défis, tout en améliorant le niveau de la recherche dans les universités et les instituts de recherche des pays en développement et en renforçant leurs capacités globales à travailler sur ces questions.

[2] La leishmaniose est l'une des maladies tropicales négligées définies par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une maladie transmise par un arthropode, les phlébotomes femelles.

Les détails du projet sont indiqués ci-dessous.

[Informations de base sur le projet]
Pays République de Turquie
Nom du projet Projet d'approche «Une seule santé» pour lutter contre les maladies tropicales négligées, en particulier les infections dues à la mouche des sables et aux moustiques
Délai d'exécution prévu 5 ans
Agence d'exécution Ministère de la Santé, direction générale de la santé publique, Université d'Ege, Faculté de médecine
Région cible Provinces d'Ankara et d'Izmir
Détails du projet
(provisoires)
Développer des techniques de détection des agents pathogènes et des facteurs biologiques (humains, réservoirs, vecteurs) dans le cycle de transmission de la leishmaniose cutanée/viscérale et de diverses arboviroses, établir des cartes des risques pour la leishmaniose cutanée et viscérale, et mettre au point des techniques de diagnostic et de contrôle efficaces ainsi que des lignes directrices pour endiguer les deux infections.

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