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Communiqués de presse

3 février 2023

Un an après la catastrophe volcanique des Tonga


PhotoLa ministre des Affaires étrangères 'Utoikamanu (à gauche), le premier ministre par intérim Vaipulu (au centre) et l'ambassadeur Munenaga (à droite) au stand du Japon dans le hall d'exposition

Un an s'est écoulé depuis la catastrophe volcanique Hunga Tonga-Hunga Ha'apai du 15 janvier 2022. Une cérémonie commémorative et une exposition ont été organisées à l'invitation du gouvernement à Nuku'alofa, la capitale des Tonga, les 13 et 14 janvier.

La cérémonie s'est tenue le 13 janvier, en présence d'un grand nombre de personnes, dont des hauts fonctionnaires du gouvernement tongien et des institutions connexes, des diplomates et des représentants d'organisations internationales, du secteur privé local, d'organisations à but non lucratif, etc., avec le premier ministre par intérim, Samiu Vaipulu (ministre de la Justice) comme invité d'honneur. Dans son allocution, il a évoqué les dégâts causés par l'éruption et le tsunami ainsi que les efforts de redressement déployés par le gouvernement, le secteur privé et la population au cours de l'année qui a suivi. La voix étranglée par l'émotion, il a exprimé sa gratitude pour le soutien reçu des gouvernements étrangers, des citoyens et des organismes internationaux, y compris le Japon. La ministre des Affaires étrangères, Fekitamoeloa 'Utoikamanu, a également prononcé un discours dans lequel elle a exposé en détail les dommages infligés par l'éruption volcanique et le tsunami ainsi que les mesures de reconstruction prises par le gouvernement tongien. Elle a souligné que la contribution généreuse des pays partenaires et de leurs populations, des organisations internationales, des groupes de citoyens et d'autres formes de soutien encourageaient le peuple tongien à persévérer dans la reconstruction.


PhotoExposition de photos de fournitures de secours d'urgence

Les ministères, les agences et les organisations connexes qui ont accompli un travail considérable pour le rétablissement après la catastrophe ont présenté des objets ayant trait à la reconstruction sur le lieu de l'exposition. Les bailleurs de fonds, tels que les gouvernements et les organisations internationales, ont exposé des panneaux illustrant leurs activités.


PhotoStand du Japon

Sur le stand du Japon, l'ambassade du Japon et le bureau de la JICA aux Tonga ont réalisé une exposition conjointe. Des photos des secours d'urgence acheminés par l'avion de transport de la force aérienne d'autodéfense et le navire de transport de la force maritime d'autodéfense «Osumi» étaient notamment présentées. Des messages écrits sur un drapeau japonais envoyé par les forces d'autodéfense et 1 000 grues en papier pour souhaiter un redressement rapide du pays figuraient également parmi les objets exposés. La JICA a présenté de la documentation concernant les études techniques que l'agence promeut pour «Reconstruire en mieux (BBB)», tandis qu'une vidéo intitulée «Cheer for Tonga (Hourra pour les Tonga ! ou Popoaki fakalotolahi ki Tonga !)», était projetée dans le hall d'exposition avec l'autorisation des réalisateurs. La vidéo, initialement postée sur les réseaux sociaux, a été réalisée à l'initiative d'anciens volontaires japonais pour la coopération à l'étranger (JOCV) qui avaient travaillé aux Tonga avant la catastrophe, avec l'aide de nombreux autres Japonais qui soutiennent les Tonga.


PhotoVille de Nuku'alofa (aujourd'hui)

Après la cérémonie, le stand du Japon a été visité par un large public, dont le premier ministre par intérim Vaipulu, la ministre des Affaires étrangères 'Utoikamanu et l'ambassadeur Munenaga, qui ont ainsi pu apprécier pleinement le soutien du Japon.


PhotoVillage de réinstallation et ensemble de logements pour les personnes déplacées de l'île d'Atata

Depuis le désastre, un an s'est écoulé et Nuku'alofa a retrouvé son calme. Dans la ville, les cendres volcaniques ont disparu, les rochers arrachés à la jetée ont été enlevés et les digues de béton brisées le long de la côte de Nuku'alofa ont été colmatées provisoirement avec les matériaux disponibles. Les services d'approvisionnement en eau et en électricité de la ville ont été rétablis, tandis que l'utilisation de l'eau de pluie des réservoirs installés dans chaque maison a repris. La production agricole, fortement endommagée par la catastrophe, revient aussi progressivement à la normale. Fin février de l'année dernière, un mois et demi après la catastrophe, les câbles sous-marins de communication internationale qui avaient été coupés ont été réparés. Ainsi, le réseau de communications précédemment interrompu a été remis en état. Les travaux de réparation des câbles sous-marins destinés aux communications nationales ont été retardés, mais devraient être finalisés en avril ou mai de cette année.


PhotoReprise de la production et de la vente de légumes

D'autre part, les chantiers de reconstruction n'ont pas encore commencé pour les habitants des îles éloignées et des zones côtières qui ont été directement touchés et ont perdu leur maison à cause du tsunami. À la fin de l'année dernière, un village dans lequel les personnes déplacées des îles Atata et Mango ont été réinstallées et un ensemble de logements ont été achevés. Le relogement des personnes qui occupaient temporairement les églises, les salles communautaires et les maisons de leurs parents sur l'île de Tongatapu vient de démarrer. Ces mesures de logement et de soutien communautaire se poursuivront, mais l'emploi sur le site de relocalisation reste un problème. Les pêcheurs dont les embarcations ont été emportées par le tsunami se voient proposer des bateaux de remplacement par le gouvernement et le secteur privé, mais à ce jour, seule une minorité d'entre eux a reçu cette aide.


PhotoArbres détruits par le tsunami

Le tsunami a également endommagé les infrastructures publiques des îles de Tongatapu, Eua et Ha'apai, mais le rétablissement de ces îles est loin d'être terminé. Le gouvernement avance progressivement dans la restauration des digues, des cales de bateaux, des routes et des installations de service public détruites, avec le soutien de l'étranger. Toutefois, les fonds étant limités, tous les projets ne pourront pas en bénéficier. Le gouvernement se bat pour concevoir des structures résistantes aux catastrophes, mais un appui extérieur complémentaire est indispensable.

De plus, les établissements touristiques situés en bord de mer et sur les îles éloignées qui ont été lourdement touchées par la catastrophe sont encore à l'état de décombres, et la reconstruction par les propriétaires risque de prendre du temps. Un autre défi urgent réside par conséquent dans la mise en place de moyens de subsistance post-catastrophe et la promotion des industries du pays, notamment l'agriculture et la pêche.

Dans ce contexte, la JICA s'engage à poursuivre son soutien à la reconstruction des Tonga.

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