Programme de Bourse d'Etude pour un Master au Japon aux Jeunes Africains (Initiative ABE)

M. Zied MILI est l'un des 3 lauréats du processus de l'année fiscale 2017 à obtenir une bourse d'études au Japon dans le cadre du programme « l'Initiative ABE ». Il intègrera la prestigieuse Université de Kyoto à partir du mois de septembre pour un cycle de Master de deux ans en « Développement des Techniques de Maintenance des Ouvrages d'Art avec Optimisation des Coûts ». Avec l'acceptation de ce groupe, on compte actuellement 15 étudiants tunisiens au Japon, dans le cadre du même programme, dans une multitude de filières. Zied a gentiment accepté de nous parler de ses aspirations en partant étudier au Japon :

Zied MILI au bureau de la JICA

Qu'est-ce qui vous a motivé à étudier au Japon ?

En tant qu'ingénieur à la Direction Générale des Ponts et Chaussées au Ministère de l'Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du Territoire, j'ai eu l'occasion de participer à un stage sur la maintenance des ponts qui a eu lieu au Japon du 26 février au 25 mars 2017. J'ai pu prendre connaissance de la grande qualité de l'enseignement au Japon, et les moyens mis à la disposition des étudiants. Depuis mon retour en Tunisie, j'ai commencé à chercher les moyens de poursuivre mes études au Japon, et c'est ainsi que j'ai saisi l'opportunité de l'Initiative ABE.

Le coût d'inspection est un vrai problème qui freine l'entretien des ponts, et le Japon est très avancé en génie-civil et excelle en matière d'optimisation des coûts de maintenance des ouvrages d'art. Je voudrais apprendre et maitriser ces techniques lors de ces deux années d'études et les 6 mois de stage.

Zied MILI lors de son stage au Japon

Zied MILI lors de son stage au Japon

Comment avez-vous trouvé le processus de sélection que vous avez bien réussi ? Est-ce que vous pensez qu'il est accessible à tous ?

J'ai eu la chance de prendre contact avec l'un des étudiants du processus précédent, qui m'a beaucoup aidé. Je conseille aux candidats de trouver quelqu'un qui a déjà réussi le processus pour les guider. Mais en tout cas, les informations disponibles sur le site et la page Facebook de la JICA (https://www.facebook.com/JICATunisiaOffice/) ont été aussi d'une grande utilité, ainsi que les membres de l'équipe de la JICA qui m'ont fourni toutes les informations nécessaires. J'ai trouvé que le processus ABE est très différent des autres pays. Il est plus détaillé et pointu. Nous devions préparer un « Plan de Recherches » très profond, avec des tests en mathématiques et anglais et faire des échanges avec l'université. J'ai quand même réussi ce processus, et je pense qu'il est accessible si on le prépare bien.

Zied MILI avant son départ au Japon

Avez-vous des idées sur les études et la vie au Japon ?

Grâce à mon stage au Japon, j'ai beaucoup appris sur le Japon et les japonais. Mon passage à l'Université de Nagasaki m'a beaucoup éclairé sur le système d'enseignement et les avantages existants. J'admire l'acharnement des japonais au travail et au perfectionnisme. J'étais touché par leur hospitalité et le respect de l'autre. D'ailleurs, j'ai appris quelques phrases en japonais pour faciliter mon intégration dans la vie japonaise et ma compréhension de la culture et de la mentalité.

Zied recevant son attestation de stage

Quelles sont vos ambitions à la fin de vos études ?

Le Ministère de l'Equipement est en train d'étudier le développement d'un projet de coopération technique avec la JICA, qui consiste à mettre en place un « Système de Gestion des Ouvrages d'Art ». A mon retour du Japon, j'espère intégrer ce projet et contribuer à sa réussite.

Merci M. Zied !
Le bureau de la JICA Tunisie vous souhaite un grand succès !