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Programme de Bourse d'Etude pour un Master au Japon aux Jeunes Africains (Initiative ABE)

Interviews avec les participants du Programme

Programme Programme de Bourse d'Etude pour un Master au Japon aux Jeunes Africains (Initiative ABE)
Thèmes Environnement / Marketing
Durée A partir de septembre 2017
Langue Anglais
Stagiaires M. Oussama Ben Rabiha : Ecole Supérieure des sciences de l'Environnement de Hokkaido
M. Oussama Tarmiz : Institut de Technologie de Tokyo

M. Oussama Ben Rabiha et M. Oussama Tarmiz sont deux étudiants tunisiens bénéficiant du programme d'études au Japon « Initiative ABE ». Le premier est à Hokkaido et il prépare un Master de deux ans sur « L'Amélioration du Système de Gestion des Déchets Solides et du bien-être selon l'Approche KAIZEN », à l'Ecole Supérieure des sciences de l'Environnement de Hokkaido. Le deuxième est à l'Institut de Technologie de Tokyo et son Master se rapporte au « Comportement du Consommateur et l'Exploration des données». Profitant de leur court séjour en Tunisie, ils sont passés à la JICA pour nous parler de leur première année au Japon :

PhotoLes deux Oussama au bureau de JICA à Tunis


Comment avez-vous trouvé votre première année de séjour et d'études au Japon ?

Oussama BR était surpris par le grand froid de Hokkaido. Cette ville se trouve en effet au nord du Japon et a souvent des températures au-dessous de 0 en Hiver. Heureusement, il s'est habitué maintenant. « L'Université a réservé six mois pour faciliter l'adaptation au système universitaire et l'intégration dans la société. Ceci nous a beaucoup aidé pour comprendre la culture et la mentalité japonaises, et à comprendre les conditions de vie au Japon ». Pour Oussama T, il trouve que le plus difficile c'était de pouvoir saisir les nuances culturelles et ne pas tomber dans des erreurs de comportements qui enfreignent le code comportemental des japonais ».


PhotoCampus universitaire à Tokyo


Pourquoi avez-vous choisi ce thème ? Et pourquoi au Japon ?

Oussama BR a choisi le thème : Amélioration du Système de Gestion des Déchets Solides et du bien-être selon l'Approche KAIZEN. « Depuis que j'étais étudiant, j'étais impressionné par les actions du Gouvernement japonais pour la protection de l'environnement. Avec le problème des déchets en Tunisie, j'ai toujours souhaité m'imprégner de l'expérience japonaise et essayer d'appliquer quelques méthodes pour améliorer la situation en Tunisie. L'approche KAIZEN initiée par le Japon et que j'ai connu à l'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Tunis où j'ai fait mes études, est un excellent outil d'amélioration continue qui a donné ses preuves ». Quant à Oussama T, il a choisi un thème dans le marketing : Comportement des consommateurs lors d'une crise. « J'étais certain de trouver au Japon tous les moyens et les conditions favorables pour étudier et effectuer mes recherches sur ce sujet ».

Qu'est-ce qui vous a attiré dans le Système d'enseignement japonais ?

« Le système au Japon est très différent de celui de la Tunisie. Les étudiants et professeurs sont très proches comme des amis, contrairement à l'idée que j'avais sur les professeurs japonais. L'étudiant est toujours guidé et suivi par son professeur, et encouragé à prendre des initiatives. Il est tenu de faire un feed-back régulier à ses professeurs. Des activités sont organisées pour aider les étudiants à s'intégrer. Toutes les conditions s'apprêtent beaucoup à l'apprentissage ! Je participe actuellement à l'organisation d'un symposium international à Tokyo : APLAS 2018 (Asian-Pacific Landfill Symposium) qui débattra de l'amélioration de l'environnement régional, et des problèmes de gestion des déchets dans la région », (Oussama BR)

De son côté, Oussama T apprécie le travail en équipe qui caractérise la méthodologie d'apprentissage au Japon : « des équipes formées pour des travaux allant jusqu'à un semestre entier ».

PhotoOussama Tarmiz lors d'une soirée entre professeurs et étudiants


Qu'est-ce qui vous a marqué en matière de protection de l'environnement et de valorisation des déchets ?

« Je suis impressionné par la valorisation des déchets au Japon. Nous avons visité un village isolé de 3000 habitants dans la montagne, à Hokkaido, où le climat est extrêmement froid. Là, ils ont leur autonomie en énergie grâce à la production de biogaz à partir de leurs propres déchets. Le village est autonome non seulement en énergie, mais également en denrées alimentaires. Au Japon, le respect de l'environnement est sacré». (Oussama BR)

Avez-vous repéré des projets que vous souhaitez reproduire en Tunisie ?

En matière de marketing, Oussama T estime qu'il y a beaucoup de concepts intéressants au Japon, mais que le pouvoir d'achat en Tunisie peut limiter l'application de certaines idées. Oussama BR espère généraliser et diversifier le tri des déchets en Tunisie.

PhotoPhotos de Hokkaido

Photo


Avez-vous commencé à identifier des pistes de collaboration avec des institutions japonaises ?

Oussama T a constaté que la Tunisie est peu connue au Japon : « Nous avons assisté une fois à une présentation faite par une institution équivalente à l'UTICA, sur les investissements japonais en Afrique et j'ai noté l'absence de la Tunisie dans ces investissements ».

Oussama BR a eu le même sentiment : « A chaque opportunité, j'essaie de faire connaître la Tunisie. Pour le moment, ça représente un obstacle à une éventuelle collaboration. Il y a aussi le problème de langue qui est un frein. Je souhaite que l'ambassade tunisienne fasse plus d'activités pour faire connaître la Tunisie et ses produits ».

Après une année de séjour au Japon, quelles solutions imaginez-vous applicables à la Tunisie pour la protection de l'environnement et la valorisation des déchets ?

« Je souhaite que le système de tri des déchets en Tunisie soit généralisé et diversifié. Pour inciter les gens à adhérer à ce projet, je propose d'offrir quelques récompenses symboliques en contrepartie, telles que des billets de cinéma, etc. » (Oussama BR)

Comment avez-vous vécu le tremblement de terre à Hokkaido en septembre dernier ?

« J'étais surpris et effrayé puisque c'est la première fois que je vis un typhon et un tremblement de terre de cette ampleur. Mais grâce aux cours de préparation que j'ai suivis au début de mon séjour au Japon, sur la conduite en cas de tremblement de terre, j'ai pu surmonter ma peur. Nous étions conseillés de prendre tout le temps un sac à dos avec le nécessaire, y compris notre passeport. J'étais aussi impressionné par l'encadrement des autorités japonaises, et du soutien mutuel entre japonais ». (Oussama BR)

PhotoFleurs de cerisiers au printemps « sakura »

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