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Programme de Bourse d'Etude pour un Master au Japon aux Jeunes Africains (Initiative ABE)

Interview avec les diplômés de l'Université du Japon

PhotoM. Mourad à la BIAT

M. Mourad FOURATI est le Responsable de la Sécurité des Systèmes d'Information à la Banque Internationale Arabe de Tunisie « BIAT ». Il a étudié l'ingénierie informatique au Japon de 1986 à 1994, grâce à une bourse du Gouvernement Japonais. Il nous a accueilli à son bureau et nous a longuement parlé de ses souvenirs encore vifs des 8 ans passés au Japon. C'est avec enthousiasme et nostalgie qu'il a répondu à nos questions :


Est-ce que vous avez trouvé des difficultés dans vos études, et à vous adapter à la vie au Japon ?

Le peuple japonais est formidable ! J'ai pu m'adapter facilement grâce à son accueil chaleureux et son hospitalité « Omotenashi ». Dès mon arrivée, j'ai eu la possibilité d'apprendre la langue japonaise pendant 6 mois, ce qui a mieux facilité mon intégration.

PhotoM. Mourad au Japon

PhotoPremier jour de M. Mourad au Japon (1986)


PhotoM. Mourad au Japon

Est-ce que vous avez travaillé au Japon après avoir terminé vos études ?

J'ai travaillé pendant 5 ans à la société « Epson ». A l'époque, on encourageait le recrutement des compétences étrangères. C'est là que j'ai appris le secret de la réussite du Japon ! Le système est bâti sur la discipline et l'organisation. J'ai beaucoup apprécié l'esprit de groupe qui caractérise le mode de travail, et l'importance donnée à l'intérêt général. Au Japon, je n'ai pas remarqué de différence entre les employeurs et les employés. Tout le monde est égal ! On mangeait ensemble et on discutait. Le patron se déplaçait en métro !


Photo

De retour en Tunisie, est-ce que vous avez travaillé dans des entreprises en relation avec le Japon ?

Profitant de ma maitrise de la langue japonaise, j'ai d'abord assuré des missions d'interprétariat pour des projets de la JICA. Ensuite, j'ai rejoint pendant 4 ans une agence de voyage qui accueillait des touristes japonais. J'ai pu ainsi rester en contact avec les japonais et pratiquer la langue. Comme je connaissais les exigences des japonais, j'ai veillé à les satisfaire en garantissant les services sollicités.

A votre avis, qu'est qui motive les employés japonais à donner un bon rendement de travail ?

Le travail est sacré pour les japonais. Ils ont un sentiment d'appartenance à l'entreprise. Leur objectif primordial est de donner un bon résultat et d'avoir une satisfaction personnelle. Je trouve que l'amour du travail est culturel chez eux.

Comment décrivez-vous les japonais dans un mot ?

La discipline ! Je suis impressionné par la discipline des japonais. D'ailleurs, dans mon travail aujourd'hui, je suis connu pour ma discipline et ma rigueur.

22 ans après votre retour en Tunisie, quel souvenir gardez-vous du Japon ?

Beaucoup de bonnes choses : la discipline, la ponctualité, l'esprit de groupe et surtout le leadership ! C'était une très bonne expérience et je remercie le Japon pour cette opportunité. J'ai pu connaître un autre modèle de réussite différent du modèle occidental dont on est habitué. D'ailleurs, ma fille souhaite étudier au Japon et j'espère qu'elle pourrait bénéficier de la bourse « ABE Initiative » que la JICA offre à la Tunisie.

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