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Événement

12 septembre 2022

Projet de Gestion Intégrée des Forêts: Implication des habitants locaux pour une meilleure préservation des richesses forestières

« Le projet m'a offert de belles opportunités. Grâce à ma formation et à mes produits, Je suis maintenant autonome financièrement. J'ai l'occasion de participer à des foires pour faire connaître mes produits et les vendre », nous explique fièrement Naïma.

Le secteur forestier revêt une importance capitale sur les plans environnemental, social, économique et sécuritaire. Pour cette raison, la JICA met en œuvre le Projet de gestion intégrée des forêts, en collaboration avec le Ministère de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche. Le projet couvre 72 zones forestières dans 5 gouvernorats : Béja, Jendouba, le Kèf, Siliana et Zaghouan.

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Pour une gestion durable, le projet inclut une composante de développement social inclusif, avec le soutien des groupements de développement agricole (GDA), qui consiste à faire participer la population à la préservation des richesses forestières et à la valorisation des produits forestiers.

L'appui aux GDA constitue une partie intégrante du projet, vu le rôle important qu'ils jouent dans la gestion et la conservation des ressources naturelles, telles que les eaux, les forêts et les pâturages qui subissent une forte surexploitation, aggravée par les effets du changement climatique.

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C'est dans le cadre de suivi des activités de ce projet, notamment l'évaluation de son impact sur la population locale, qu'une équipe de la JICA s'est déplacée au Kef, sur les sites du projet. Elle a constaté l'avancement de plusieurs actions, à l'instar du reboisement de plus de 600 ha à Jebel Lorbous, montagne à la délégation de Sers.

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« C'était un terrain nu, et une nouvelle forêt a été créée par la plantation de pins d'Alep, l'espèce la plus adaptée au sol de cette région. Grâce à cela, des herbes aromatiques et médicinales ont réapparu, ce qui a généré des ressources à l'Etat et aux populations locales. Le pin d'Alep et les plantes aromatiques et médicinales, permettent l'extraction de produits comme les huiles essentielles, le miel, l'huile, ... », nous explique M. Faek Abdelmalek, le Chef d'arrondissement forêt dans le Gouvernorat. Selon lui, la forêt était dégradée par plusieurs facteurs et constituait une menace sur les plans écologique et socio-économique. Mme Saliha, chargée du projet, a ajouté que des fosses ont été créées pour l'irrigation et pour la protection du sol contre l'érosion.

La visite s'est poursuivie à la montagne de Mallègue où 6,7 km de pistes goudronnées ont été construits. « Grâce à ces pistes, les habitants des différents villages de la région ont ainsi une accessibilité aux écoles, marchés et autres commodités », nous explique le chef de l'arrondissement.

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Pour améliorer le niveau de vie des habitants locaux, Des familles ont bénéficié de plants d'oliviers, amandiers et grenadiers. Avec les citernes d'eau pluviale construites dans le cadre du projet, ces familles ont pu développer leurs plantations et garantir des sources de revenus permanentes.

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« 7 familles ont bénéficié de plantations d'arboriculture fruitière et de clôtures pour la protection des parcelles des sangliers. C'est plus économique de financer un projet familial en regroupant des familles », nous explique M. Ezzeddine, chef de service à la direction des forêts. « Pour encourager les habitants à s'impliquer et à s'approprier le projet, le don se fait par étapes. Le GDA procure dans un premier temps les plants d'arbres. Si l'avancement dépasse les 60%, le GDA ajoute des clôtures pour protéger les plantations. Il note que des séances de sensibilisation pour une bonne maintenance des plantations sont faites aux bénéficiaires.

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Mme Sihem, bénéficiaire de plants d'oliviers et d'amandiers et de grenadiers, nous décrit son projet avec ravissement : « Avant, notre terrain était nu, et nous n'avions aucune activité. Puis, nous avons entendu du projet de la JICA, et grâce au GDA, nous avons bénéficié de plants d'oliviers et d'arbres fruitiers, en plus de la construction d'une citerne d'eau de pluie. Notre vie a changé ! Lorsque notre terre commencera à produire, nous comptons recruter de la main d'œuvre de la région. »

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A Mellègue, 3 GDA féminins sont très actives pour l'intégration de la femme rurale à la vie sociale et économique, et lui permettant la création de projets de développement agricole, générateurs de revenus. Des sessions de formation ont été organisées sur la gestion financière et administrative, l'apiculture, les vertus des plantes aromatiques et médicinales, …

Naïma, adhérente de la GDA, a bénéficié d'une formation et d'un don d'équipement de distillation de plantes aromatique et médicinales. Elle bénéficie maintenant d'un local au sein de la GDA, où exercer sa profession, et n'a plus besoin de louer.

« Le projet m'a offert de belles opportunités. Grâce à ma formation et à mes produits, Je suis maintenant autonome financièrement. J'ai l'occasion de participer à des foires pour faire connaître mes produits et les vendre », nous explique fièrement Naïma.

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Salwa, dans son nouvel atelier au local de la GDA, confectionne des tapis et emploi des jeunes filles du village pour l'augmentation de sa production. « Mon projet a permis la création d'emplois à ces jeunes filles », nous dit-elle fièrement. Et elle ajoute « les activités diversifiées au sein du GDA nous offrent l'opportunité d'échange et de conseil entre nous, et ça enrichit énormément nos connaissances et nous procure des sources d'inspiration ».

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Des formations ont été organisées en apiculture. Des ruches mères peuplées et du matériel d'extraction ont été offerts aux villageois, dont 40% des femmes.

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Le GDA représente aussi un point d'exposition et de vente aux producteurs. Couscous, pâtes, miel, savon, …, et tant d'autres produits de terroir sont exposés et attirent les acheteurs.

Le développement de nouvelles sources de revenus dans le cadre du projet, consiste aussi à des dons de fours à pain traditionnel à gaz « tabouna », qui d'une part garantit une source stable de revenus aux femmes rurales, et permet d'autre part la préservation des bois de forêt.

M. Hdhili, Directeur du GDA, nous explique fièrement que le projet non seulement il crée des projets aux habitants des zones forestières, mais il contribue au ralentissement de l'exode rural : « Beaucoup d'habitants, constatant le succès de leurs voisins, demandent à bénéficier eux aussi ! Il y a même 10 familles, ayant quitté le village, sont revenues après les réaménagements faits, et ont investi dans leurs terres. »

Le projet, financé par un prêt de l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) d'un montant de 3 128 Millions de Yen (soit environ 68 millions de dinars), a été mis en œuvre pour la conservation forestière et environnementale. Il inclut des plantations forestières et pastorales, des activités sociales, la construction d'accès et de protection des forêts contre les incendies et la protection de la biodiversité.

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