Responsable
Identité
|
Affiliation
|
Fonction
|
Yasuko Inoue |
Projet JICA SFS-CORECC, Kenya |
Experte en politique forestière / vulgarisation |
Aperçu
Date : 14 novembre, 17 h 00 - 18 h 00
Co-organisateurs:Agence japonaise de coopération internationale (JICA)、ministère de l'environnement et du changement climatique, Kenya (MECCF)、Trésor national et planification économique, Kenya (NT),
Collaborateurs : Fonds pour le renforcement du secteur financier au Kenya (FSD Kenya), Vi- Agroforestry, PwC Kenya
Lieu:Pavillon du partenariat avec les CDN, zone bleue
Modérateurs et panélistes
Identité
|
Affiliation
|
Fonction
|
M. George Tarus |
Département d'État chargé des forêts, MECCF, Kenya |
Secrétaire chargé de la conservation de l'agroforesterie |
M. Albert Mwenda |
Trésor national et planification économique |
DG - budget, affaires fiscales et économiques |
M. Anthony M. Macharia |
Département d'État chargé des forêts, MECCF, Kenya |
Responsable du département agroforesterie |
M. Ikechukwu Iheagwam |
Agusto & Co. |
Directeur régional (Afrique de l'Est) |
Mme Yasuko Inoue |
Projet JICA SFS-CORECC, Kenya |
Experte en politique forestière / vulgarisation |
Mme Monica Nderitu |
Vi- Agroforestry |
Conseillère régionale en environnement et changement climatique |
M. Alex Nyaga |
PwC Kenya |
Partenaire |
Mme Milkah Chebii |
FSD Kenya |
Spécialiste des finances |
Objectifs et résultats principaux
Cet événement parallèle vise à présenter des méthodes innovantes pour renforcer la résilience des communautés au changement climatique au Kenya tout en soutenant la réalisation des contributions déterminées au niveau national (CDN) aux plans sectoriel et infranational. Deux approches clés ont été mises en évidence :
Tout d'abord, des méthodes pratiques d'agroforesterie ont été proposées comme stratégie efficace pour les zones rurales. Il a été démontré que l'intégration des arbres dans les systèmes agricoles améliore la sécurité alimentaire, restaure la santé des sols et augmente la séquestration du carbone, aidant ainsi les communautés rurales à s'adapter aux effets du changement climatique tout en contribuant aux objectifs nationaux en matière de climat.
Deuxièmement, cet événement a permis d'explorer le rôle de la finance verte au niveau local dans la mise en œuvre de l'action climatique. Les discussions ont porté sur la mobilisation des ressources financières par le biais de mécanismes tels que le financement communautaire et les investissements du secteur privé. Ces outils ont été jugés essentiels pour soutenir les projets locaux d'adaptation au climat et d'atténuation de ses effets.
Cet événement s'est conclu par la proposition de stratégies réalisables pour étendre ces approches, en soulignant la nécessité d'une mise en œuvre au niveau local et d'une collaboration intersectorielle.
Contenu des discussions
Dans son discours d'ouverture, M. Tarus, secrétaire chargé de la conservation de l'agroforesterie au MECCF a déclaré que les activités destinées à atteindre l'objectif national de 15 milliards d'arbres grâce à la conservation des paysages et à la restauration des écosystèmes sont essentielles pour réaliser l'objectif des CDN, et que la promotion de l'agroforesterie est très importante puisqu'elle représente 30 % de l'objectif. Il est également indispensable de favoriser cette évolution par le biais de la finance verte, notamment en recourant aux marchés du carbone.
M. Mwenda, directeur général du département du budget, a poursuivi en affirmant qu'il était possible d'atteindre l'objectif des CDN en travaillant sur des mesures d'adaptation et d'atténuation du changement climatique dans les zones rurales, et en adoptant des mesures innovantes de financement vert, telles que la promotion des obligations vertes et du marché du carbone, ce qui contribuera également à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration des moyens de subsistance.
Cette intervention a été suivie d'une présentation par M. Macharia, responsable du département agroforesterie du MECCF, qui a donné un aperçu des différentes activités qui seront proposées lors de cet événement. Par ailleurs, le directeur régional d'Agusto & Co East Africa a prononcé un discours passant en revue les enseignements tirés des évaluations financières écologiques menées dans dix comtés pilotes au Kenya, et des stratégies visant à les améliorer ont été proposées.
Au cours de la table ronde, Mme Inoue, experte du projet JICA, a également montré une vidéo sur le projet pilote « School Lunch-Tree Growing Club Forest Carbon » (repas scolaires et projet pilote de carbone forestier du club de culture d'arbres) mené dans les zones arides et semi-arides du Kenya, qui utilise les plants d'arbres sélectionnés et cultivés par le projet SFS-CORECC. La vidéo expliquait comment l'agroforesterie a amélioré la nutrition des enfants et a permis de créer des incitations. Vi-Agroforestry, une ONG suédoise, a informé les participants qu'elle avait obtenu des crédits agroforestiers sur le marché volontaire du carbone et qu'elle promouvait des projets sensibles au genre. PwC a quant à elle présenté des méthodes permettant d'attirer des financements verts appropriés.
Documentation
scroll