Le 17 janvier (heure des États-Unis), l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), en collaboration avec le Département du Trésor des États-Unis, l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et les banques multilatérales de développement (BMD)*, a annoncé le Programme d'action sur le financement de la résilience climatique axé sur les chaleurs extrêmes.
Le programme d'action reconnaît l'impact significatif des chaleurs extrêmes sur de vastes secteurs tels que l'alimentation, l'eau, l'énergie, l'éducation, les moyens de subsistance et la santé. Il appelle les différentes parties prenantes à prendre dix mesures concrètes, notamment en encourageant l'investissement privé, pour promouvoir un développement résilient au changement climatique portant une attention particulière dans ce domaine.
Les épisodes de chaleur extrême se produisent dans le monde entier avec une fréquence et une intensité croissantes. Ces tendances devraient se poursuivre et s'intensifier au fil du temps. Les régions en développement sont particulièrement vulnérables et doivent faire face à des défis tels que les sécheresses provoquées par les vagues de chaleur, les fermetures d'écoles et les perturbations du travail en extérieur.
En réponse à cette crise qui s'aggrave, le président de la JICA, Tanaka Akihiko, a participé aux côtés des dirigeants des BMD au dialogue de haut niveau organisé en juin 2024 par l'administratrice de l'USAID, Samantha Power, et la secrétaire au Trésor des États-Unis, Janet L. Yellen. Le programme d'action a été annoncé sur la base de ces discussions.
En tant qu'agence engagée pour la sécurité humaine, la JICA s’emploie à créer un monde résistant au changement climatique, un objectif clé de sa politique de durabilité. Dans le prolongement du programme d'action, la JICA continuera à renforcer la collaboration avec les partenaires du développement et contribuera à l'avancement des régions en développement vers la réalisation de cet objectif.
(*)Les BMD participant au dialogue de haut niveau comprenaient la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement (ADB), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la Banque interaméricaine de développement (BID).
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