Cybersécurité : La JICA participe pour la première fois à une table ronde organisée par les Nations unies sur le renforcement des capacités en matière de cybersécurité et partage l'expérience du Japon

Nom de la conférence : Groupe de travail à participation ouverte des Nations unies (OEWG)[1] « Table ronde mondiale sur le renforcement des capacités en matière de sécurité des TIC »
Date : 10 mai 2024
Organisé par : Les Nations unies
Lieu : Siège des Nations unies, New York, États-Unis d'Amérique

Le 10 mai, le groupe de travail à participation ouverte des Nations unies (OEWG) a organisé à New York (États-Unis) une table ronde mondiale sur le renforcement des capacités en matière de sécurité des TIC, à laquelle ont participé les ministres et ambassadeurs chargés de la cybersécurité de plus de 70 États membres des Nations unies. Représentant le gouvernement japonais, le directeur de la technologie numérique de la JICA, M. TOJIMA Hitoshi, a participé à la conférence.
M. Tojima a expliqué brièvement la stratégie de la JICA en matière de cybersécurité[2] et a partagé des informations sur les projets connexes, en mettant l'accent sur le renforcement des capacités et le développement des ressources humaines dans les pays partenaires. Il a également profité de cette occasion pour engager des discussions et nouer des contacts avec divers partenaires en vue d'une collaboration et d'une co-création futures.

[1] Groupe de travail à participation ouverte sur les technologies de l'information et de la communication (2021) | Nations unies (unoda.org) (en anglais)
[2] Stratégie de regroupement pour la cybersécurité.pdf (jica.go.jp) (en anglais)

De nombreux pays en développement utilisent de plus en plus les technologies numériques pour leur développement social et économique. Le gouvernement japonais préconise le DFFT (Data Free Flow with Trust, libre circulation des données dans un cadre de confiance) pour résoudre les problèmes sociaux, sans restrictions frontalières, tout en garantissant la confiance en matière de confidentialité, de sécurité et de droits de propriété intellectuelle. Conscients de l'augmentation des cybermenaces et de l'importance de la cybersécurité pour la sécurité des personnes, divers pays à travers le monde soulignent son importance.
Le Groupe de travail à participation ouverte de l'ONU (GTCNU) sert de plateforme aux États membres des Nations unies pour discuter d'un large éventail de sujets, notamment la sensibilisation aux menaces, les normes, l'application du droit international, l'instauration d'un climat de confiance et le renforcement des capacités dans le cyberespace. La table ronde mondiale visait à partager les connaissances et à établir des partenariats, en facilitant les échanges d'informations et d'opinions entre les participants de différents pays et les organisations concernées.
Lors d'une session de la table ronde, M. Tojima a évoqué l'importance de la « technologie », des « ressources humaines » et des « partenariats ». Il a présenté la stratégie sectorielle de la JICA en matière de cybersécurité, fondée sur l' « Agenda mondial de la JICA » (stratégie sectorielle)[3], qui vise à mettre en place une société capable de protéger la vie et la dignité des personnes (« Cybersécurité pour tous »). Il a également souligné l'importance accordée par la JICA au renforcement des capacités et au développement des ressources humaines dans les pays partenaires.
En outre, il a rappelé l'urgence pour les parties prenantes de tous les secteurs d'approfondir leur compréhension des cyberrisques et de mettre en œuvre des mesures pratiques de cybersécurité pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Il a également mentionné l'importance d'une mise en œuvre et d'une collaboration efficaces et efficientes grâce à une coopération adaptée à la situation de chaque pays et à une coordination entre les multiples parties prenantes, notamment les agences de coopération au développement, le secteur privé, les universités et les organisations de la société civile. Il a réaffirmé l'efficacité de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire[4] pour renforcer l'autonomie et la durabilité des pays partenaires.
En plus des sessions en petits groupes, une session de jumelage (présentation d'activités) a eu lieu avec la participation de 28 organisations, dont divers pays et institutions internationales. M. TAKATOI Shunsuke, directeur senior du bureau des sciences, technologies et innovation (STI) et de la transformation numérique (DX) au département gouvernance et consolidation de la paix de la JICA, a présenté le projet de développement des ressources humaines mis en œuvre au « Centre de renforcement des capacités en cybersécurité ANASE-Japon » en Thaïlande[5] et a présenté un nouveau projet en cours d'examen dans la région du Pacifique. Il a appelé à la création de réseaux avec un large éventail de partenaires du développement, y compris les gouvernements, les organisations internationales, les OSC et le secteur privé, en mettant l'accent sur la collaboration et la co-création futures.
La JICA s'est engagée à poursuivre et à renforcer la collaboration avec divers partenaires afin de maximiser l'impact de ses projets/programmes sur le développement et de parvenir à une société capable de répondre à l'escalade des menaces dans le cyberespace et de protéger la vie et la dignité des personnes (« Cybersécurité pour tous »).

[3]Le numérique au service du développement ｜ Ce que nous faisons - JICA (en anglais)
[4] Coopération Sud-Sud et triangulaire ｜ Ce que nous faisons - JICA (en anglais)
[5] Cérémonie d'ouverture de la première session de formation au Centre de renforcement des capacités de cybersécurité ANASE-Japon en Thaïlande : Contribuer à la formation d'experts en cybersécurité dans les États membres de l'ANASE ｜ Actualités et médias - JICA (en anglais)