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News Du Projet

2010-07-02

Lettre d’amour des forêts de la Comoé Vol. 8 (Juillet 2010)

Photo

Après l’évaluation à mi-parcours
—Attentes pour l’avenir—
USUI Yukichi, Agence Japonaise de Coopération Internationale au Burkina Faso

Les personnes chargées de la gestion durable des forêts que vise le présent projet sont les membres du GGF (groupement de gestion forestière) qui sont les habitants aux alentours de la forêt classée. Chaque fois que je me rends dans le village pour la mission, ces villageois, vêtus des meilleurs vêtements qu’ils possèdent, m’accueillent avec le sourire. Je serre la main à tout le monde et on m’offre un verre de jus de millet. Un accueil si chaleureux. Par ailleurs, je me rends compte qu’on n’y rencontre pratiquement pas de gens corpulents comme on en voit souvent dans les villes burkinabè. Dans le village, les gens sont souvent petits et maigres et on rencontre parfois des enfants mal nourris. Je crois bien qu’il y a beaucoup de difficultés difficilement reconnaissables pour moi dans la vie villageoise.

Comment peut-on améliorer la vie de ces villageois en valorisant des ressources forestières ? C’est ce qui a constitué un des sujets les plus importants lors de la discussion de janvier dernier tenue dans le cadre de l’évaluation à miparcours du Projet. La partie du Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie a affirmé dans la concertation que “l’on doit apporter un appui contribuant directement à l’amélioration du cadre de vie des membres du GGF et à leur autonomie. Alors même que le Projet organise de nombreuses formations, il vaut mieux fournir davantage d’équipements à titre de soutien direct aux villageois.” Face à cette affirmation, le chef de mission japonaise a répondu que “en considérant la durabilité des activités, il ne faudra pas augmenter simplement le volume de fourniture des équipements. Cette solution risainsi que au contraire d’empêcher les villageois de faire des efforts par eux-mêmes.” Cette discussion a été rude puisqu’on pas pu trouver de point d’accord. Mais lorsque l’on réfléchit à cela maintenant, on se rend compte bien qu’il s’agit d’une discussion-clé à l’égard de l’approche du Projet.

Ce que j’ai senti fortement à travers cette discussion faite au moment de l’évaluation à miparcours, c’est la nécessité de souligner davantage de façon positive les démarches in-situ et la vision postérieure du Projet. Ayant suivi la formation du Projet, le GGF a pu réaliser la production du beurre de karité et de Soumbala en améliorant leur qualité ce qui a commencé à contribuer à améliorer les revenus du GGF. La formation relative à la cueillette et à la culture des plantes médicinales a permis à quelques GGFs de vendre ces plantes aux « Laboratoires Phytofla », entreprise locale de médecine naturelle dirigée par le Docteur Dakuyo. Cette activité constitue déjà pour ces GGFs une ressource importante de revenus. Dans le Centre de Formation RAKIETA construit et inauguré en mars dernier grâce à l’aide de l’Ambassade du Japon au Burkina Faso sous forme de dons aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine, on a commencé à fabriquer du savon à base de beurre de karité de bonne qualité produit par les GGFs. Ce savon, ainsi fabriqué avec du beurre de karité si pur qu’il parait qu’on peut le manger, sera commercialisé aussi au Japon par l’intermédiaire de “ l’A-Dansé S.A. “ dirigée par Mme Yuko MORISHIGE, ancienne JOCV. “La société Bomba Techno” est une entreprise de Banfora qui transforme les produits forestiers notamment les fruits de Saba senegalensis en aliments sains. On espère bien que cette société deviendra un partenaire important pour l’avenir.

Nous somme convaincus que “la valorisation et les débouchés assurés” des produits forestiers au moyen du partenariat avec lesdits établissements et institutions est “une clé” importante pour que les membres de GGF puissent préserver, même après le Projet, les forêts tout en améliorant leur revenus de manière autonome et durable.

Comment peut-on réaliser la gestion durable des forêts en améliorant le cadre de vie des populations locales ? Je suis persuadé maintenant que le présent projet pourra nous apporter de nombreuses occasions de découvrir et d’apprendre pour y répondre.

Lire la suite. (PDF/1.21MB)

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