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News Du Projet

2008-05-01

Lettre d’amour des forêts de la Comoé Vol. 1 (Mai 2008)

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Une équipe d'experts sur qui l'on peut compter mais pas excessivement

"Le projet de gestion participative et durable des forêts dans la province de la Comoé" qui constitue, pour le Burkina Faso, un premier projet à réaliser dans le cadre de coopération technique de la JICA a fait réellement ses premiers pas à l'arrivée des experts japonais au Burkina Faso.

Alors que je commençais à écrire ainsi en me tenant le haut, une idée tout à coup m'a traversé l'esprit. Combien des japonais savent-ils qu’il existe un pays appelé le Burkina Faso ? Et même si certains japonais le savent, très peu d’entre-eux y sont allés.

Quant à moi, je savais où se trouve le Burkina Faso mais c'est vraiment pour la première fois que je visite ce pays. Il y a 10 ans environ, j'ai fait des études de développement relatives à la gestion forestière pendant 3 ans au Bénin, un des pays voisins du Burkina Faso. Mais, c’est un autre pays et c'est sans aucune idée préconçue que j'aborde le présent projet.

C’est avec l’état d’esprit “si on n’essaie pas, on ne peut pas savoir” que je suis arrivé le 2 juillet 2007 à l'aéroport d'Ouagadougou, capitale burkinabè. Je pensais bien qu’il y aurait des moments plus ou moins difficiles mais je n’ai jamais imaginé de devoir vivre au jour le jour dans une situation de tel déchaînement. Mais puisque cela a commencé, je n’ai plus qu’à m’investir tout entier dans cela.

A ce propos, il y a certaines choses, pour le présent projet, auxquelles je
veux faire attention.

Premièrement, il s'agit de " ne plus s’exprimer sur une chose avec de grands mots comme si je pouvais la faire, alors que je ne sais pas si cette chose est faisable ou non". Ceci est à
une résolution ou à un abandon... En tout cas, je m’attaquerai aux obstacles en m’y donnant tout entiers et en toute honnêteté.

Deuxièmement, « entretenir une communication, au sens le plus essentiel du terme, où je m’efforce à comprendre au maximum les intentions des organisms homologues et de la population locale et où j’exprime mon avis le plus correctement possible. »

Je pense, pour le moment et avec optimisme, que c’est ainsi que nous pourrons atteindre notre objectif, à savoir faire de notre équipe, « une équipe d'experts sur qui l'on peut compter mais pas excessivement.» Six mois après le lancement du projet, je me suis rendu compte d'une façon ou autre qu'il y a pas mal de choses auxquelles nous arriverons à faire face "avec de la bonne volonté". J’attends avec plaisir de voir ce qui se passera dans l'avenir.

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