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2013-12-11

Les Comores et leurs richesses marines 1

PhotoThons et bonites sont les plus pêchés aux Comores

L'archipel des Comores dispose de ressources naturelles et une biodiversité intéressantes. Ces petites îles sont situées dans le canal du Mozambique entre le Nord-ouest de Madagascar et l'Afrique, ayant une superficie totale de 2 236 km² et formé de quatre îles : Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte (jusqu'alors sous administration française).

Les Comores entretiennent une relation particulière avec le Japon en matière de pêche datant de plus de 20 ans.

Un centre national de formation des pêcheurs a été construit à Anjouan grâce à l'aide non remboursable du gouvernement Japonais en 1985 suivi en même temps d'une coopération technique. Ce centre national de formation des pêcheurs est connu aujourd'hui sous le nom de « Ecole Nationale de Pêche Maritime et de la Marine marchande (ENPMM) qui contribue au développement du secteur de la pêche aux Comores à travers la formation des pêcheurs.

Actuellement, la bonite et le thon constituent les espèces les plus populaires s'ils étaient mal connus dans le passé en raison de la pratique des techniques de pêche inadaptées. De nos jours, l'utilisation des embarcations en FRP équipées de moteurs hors-bords en remplacement des traditionnelles pirogues à balancier de même que la pratique de la pêche à la traine de style japonais ont beaucoup contribué à l'augmentation des prises, plus particulièrement à la Grande Comore et à Anjouan où ces deux espèces abondent en raison d'un milieu marin plus favorable. Une anecdote locale associe même le Japon à l'abondance des thons et des bonites aux Comores en s'adressant à un expert japonais tout en le remerciant.

Quant aux intrants de pêche tels que les hameçons ou autres appâts artificiels multicolores, ils sont vendus dans des magasins spécialisés pour la pêche, en ville.

Pour la petite histoire, le premier constructeur de bateau inspiré du style japonais en FRP est un diplômé du même centre national de formation des pêcheurs qui a choisi d'installer sa fabrique à Anjouan pour appuyer les pêcheurs.

Mais un nouveau problème menace les pêcheurs de nos jours au moment du dynamisme de la pêche artisanale, à l'instar des quantités d'ordures ménagères et de déchets plastiques déversées le long des côtes bordant les grandes villes, handicapant la circulation des pêcheurs et des produits de la pêche. De plus, ce phénomène affecte dangereusement les conditions d'hygiène dans ces endroits tout comme l'environnement côtier et marin.

PhotoDe nombreux appâts artificiels sont disponibles dans les magasins spécialisés pour la pêche.

PhotoEmbarcations en FRP que les pêcheurs utilisent généralement et équipées de moteurs hors-bords.


PhotoDes étudiants visitent une manufacture de bateaux en FRP dont le propriétaire est un ancien élève de l’ENPMM.

PhotoPoissons et ordures partageant les mêmes quais à Mutsamudu.

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