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News Du Projet

2008-11-30

Activités menées par le Projet de Développement Rural Durable (PDRD)

1.Aménagement des sites

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L’état d’avancement de travaux d’aménagement de 6 sites cibles est résume dans le tableau suivant :

2.Etat actuel des ouvrages hydrauliques et utilisation de l’eau par les villageois

Les ouvrages hydrauliques de Mbéyène Négué sont souvent sujets à des dérangements depuis le début du mois de novembre. A titre d’exemple, il ya l’eau du forage qui est trouble avec une teinte blanche et l’arrêt complet de l’approvisionnement en eau. Pour déterminer les causes de ces gênes, la Subdivision de la Maintenance de Louga est intervenue et a lavé des tuyaux d’exhaure. En dépit de ces efforts, le forage présente toujours des problèmes. La panne est certainement due à une baisse importante du niveau de l’eau ou à une panne de pompe. Pour l’instant, le projet a décidé de remplacer certaines pièces du moteur détériorées dont la prise en charge incombe à l’ASUFOR.

Dans ce contexte, l’exploitation agricole dans ce site s’oriente vers la culture à titre individuel plutôt que vers un champ collectif.

3.Renforcement de l’ASUFOR (Sensibilisation à l’économie d’eau)

Sensibilisation à l’économie d’eau à Nguith

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Le 13 janvier, le Projet a fait de la sensibilisation à l’économie d’eau à Nguith sur l’initiative de la BPF (Brigade des Puits et Forages) de Linguère. Les problèmes soulevés se résument aux deux points suivants :

  • La quantité d’eau consommée par les champs et celle consommée par les branchements particuliers (BP) sont presque égales mais le paiement total pour les champs est beaucoup plus faible que celui des BP.
  • Un compteur volumétrique n’a pas été installé au niveau des abreuvoirs, ainsi la redevance d’eau perçue n’est pas appropriée.

A la lumière des résultats de la sensibilisation, le PDRD a décidé d’organiser un vote; lors de la réunion du CD de l’ASUFOR qui aura lieu le 14 décembre, sur les dispositions suivantes: la pose de compteurs à toutes les stations d’eau, l’arrêt de l’approvisionnement en eau de ceux qui ne payent pas leurs redevances, la hausse du prix de l’eau pour le champ collectif, la taxation des établissements publics.

4.Organisation / Gestion des groupements

Moukh Moukh

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Le PDRD a fait l’évaluation de la culture d’arachide en saison des pluies et la programmation de la culture en saison sèche avec les groupements des femmes pratiquant la culture maraîchère. Chaque groupement a fixé les dates de travaux pour un légume au choix, après le semis de la laitue qui est le légume commun cultivé par tous. Chaque membre décide lui-même de qu’il va faire et jusqu’à quel jour, afin que chacun prenne ses responsabilités.

Photo :Moukh Moukh semis du radis

Bakhaya

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M.FALL de la DRDR, homologue du projet, a présenté l’organisation du comité de développement communautaire et il a été décidé que les villageois participeront à la visite de Moukh Moukh. Dorénavant, M. FALL et M. Coulibaly de la BPF de Louga vont piloter la mise en place du comité à travers la mobilisation des membres du comité de développement communautaire de Ndate Bélakhore.

Ndate Bélakhore

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Le projet a organisé la première concertation à propos du système de culture maraîchère à appliquer au niveau du champ collectif. Les groupements répartis dans 13 villages délèguent leurs représentants qui vont travailler ensemble au niveau du champ collectif. Les activités seront financées par deux caisses qui seront ouvertes : une caisse du champ collectif et une autre caisse des groupements respectifs. Chaque groupement envoie 2 membres au champ.

En ce qui concerne la répartition des bénéfices, on s’est entendu sur une proposition selon laquelle 50% du bénéfice net, après déduction du coût de l’eau et du coût du matériel sera attribué à ceux qui ont travaillé, 25% seront répartis entre les groupements et 25% versés dans le compte du comité de développement.

5.Exploitation agricole

(1)Activités des groupements au niveau de chaque site

Moukh Moukh

Evaluation de la culture d’arachide:

Les femmes ont réalisé de faibles bénéfices avec la culture d’arachide, en raison de la consommation excessive en eau. Aussi, les dates de semis n’étaient pas intensifiées, ce qui a eu un impact négatif sur le rendement. En fait, les productrices en étaient conscientes, et à la lumière des résultats de cette campagne, elles feront de la culture d’arachide à échelle réduite à la prochaine saison des pluies. Elles formuleront un plan de culture précis avant l’arrivée de la saison des pluies.

Plan de culture en saison sèche:

Les femmes ont analysé la cause de l’échec de la culture de laitue (2fois). Pour avoir de bons résultats, elles ont discuté et décidé d’arracher des mauvaises herbes avant les semis.

Semis de la laitue

M. DIOP, conducteur du forage et M. FALL ont appris aux groupements comment faire les semis de laitue. Ils ont programmé les semis à intervalle d’une semaine afin de décaler la période de récolte. Mais, les femmes ont souhaité des semis successifs à intervalle de 15 jours par rapport à la quantité de semence (chaque groupement 12 g environ). Ils se sont entendus pour déterminer la date du deuxième semis en fonction de la levée et la croissance de la première laitue.

Culture d’autres variétés de légumes

Pour le chou, l’oignon, le concombre, la carotte et le radis, la levée est bonne. Le taux de germination des laitues est moyen, probablement en raison de la mauvaise conservation des graines.

Négué

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Le Jujubier et le Leucaena du champ collectif connaissent une mauvaise croissance en raison de l’irrigation insuffisante (panne du forage) et des animaux ravageurs (mauvais entretien des grillages). Les membres de chaque groupement ont décidé de les transplanter chez eux. Le Projet a pensé à transplanter une partie de plantes fourragères au champ près du Lac de Guiers où un expert en élevage mène présentement des activités. Mais, le Projet a décidé de faire entretenir les pieds par les membres chacun en ce qui le concerne, afin de clarifier la responsabilité individuelle. De plus, il reste peu de pieds vivants. Le Projet a demandé de noter dans le registre le nom du producteur et le nombre de plantes. Les Jujubiers au champ collectif sont en cours de transplantation chez un membre.

Photo : Culture fourragère près du Lac

Nguith

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Le Projet a visité les 7 champs collectifs déjà aménagés pour connaître la situation actuelle. Au début, on a envisagé d’enseigner des techniques agricoles aux groupements féminins, mais, les femmes ne travaillent pas dans le champ collectif. Il faut alors trouver une autre approche adaptée à ce village. Pour le moment, le Projet va faire la démonstration de la culture sous auvent, et ensuite développer cette culture au niveau du champ collectif.

Photo : Champ avec Arroseur tourniquet

(2)Agriculture à l’économie d’eau

Le Projet a expérimenté la culture à économie d’eau au niveau du ménage. Parallèlement, il a fait la sensibilisation à l’économie d’eau dans le village cible. La culture et la sensibilisation sur l’économie d’eau vont toujours de pair.

Mbéyène

Les groupements féminins ont planté des légumes dans le champ et l’arrosage régulier avec l’eau du forage; après le semis et jusqu’à la levée, a permis à toutes les variétés de légumes de germer, à l’exception de la salade. Après la germination, les légumes ont été arrosés avec l’eau du lac. Mais, seule l’aubergine a pu tenir, les autres sont mortes. Présentement, l’aubergine a accusé un retard de croissance d’après le calcul du nombre de jours d’arrosage avec l’eau du lac. Elle a une feuille. Le projet procédera à l’analyse du PH dans l’eau et examinera la méthode de culture.

Négué

Photo

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Les graines ont germé (2 feuilles) pour la pépinière faite avec un bidon coupé en deux, arrosée avec l’eau du lac. On continue à observer la croissance.

Photo :Essai de plantation avec usage d’eau usée à Négué
Photo :Usage d’eau usée à Wen Pethie: Encadrement lors de la plantation

Wen Pethie

Le concombre a germé sur la pépinière recouverte d’une bâche, mais les grenouilles ont ravagé les jeunes pousses, il ne reste presque rien. La culture de la tomate dans des bidons connaît un succès. Les producteurs utilisent de l’eau du forage situé à 9 km du champ et non l’eau du lac.

6.Elevage

Cette fois ci, le PDRD a proposé un paquet Elevage simple. Ce paquet est constitué d’activités de base : l’aviculture, la cuniculture, la plantation d’arbres fruitiers et de plantes fourragères, la culture de légumes à économie d’eau, la culture fourragère. Les activités ont été choisies en tenant compte de la facilité de leur mise en œuvre, de l’accès aux matériels et à la faible consommation en eau. Le Projet préconise les activités faciles à introduire dans n’importe quelles conditions.

L’état d’avancement après la mise en place du paquet Elevage est décrit ci-dessous (le 24 novembre).

Moukh Moukh

Dans ce site, les villageois sont pleinement engagés dans toutes les activités, les résultats positifs commencent à voir le jour. Il ya 14 ménages qui pratiquaient l’élevage de poulets locaux avant la mise en place du paquet, et voici que 22 autres ménages ont récemment commencé un élevage similaire ce 24 novembre.

La première récolte d’Ipomoea aquatica ; qui se cultive toute l’année, est prévue au milieu du mois de décembre. Les produits récoltés seront vendus et les bénéfices affectés au coût de l’élevage du bétail et de la volaille.

Mbéyène Négué.

La culture fourragère des plantes herbacées se fait, il s’agit essentiellement des graminées et des légumineuses sur un terrain d’environ 3ha. Cette année, on a semé ou transplanté le panicum, le maïs et le Niébé. On a aussi transplanté le « Salane », une variété d’arbrisseau servant à confectionner une clôture pour la protection contre le ravage des animaux. L’extension de la superficie est envisagée.

Présentement le niveau de l’eau est élevé. On fait de la pisciculture sur les bords du Lac de Guiers où vit le tilapia qui mesure plus de 30cm.

Taïba Ndiaye

Après la visite du site de Moukh Moukh, on a commencé l’aviculture et la cuniculture. La construction des poulaillers a été confiée aux leaders de groupements et membres qui travaillent ensemble.

Tiawane(village polarisé du site de Ndate Bélakhore)

L’aviculture et la cuniculture ont été mises en place. On plante en ce moment de jeunes pousses de légumes avec économie d’eau. La pépinière a été crée en mi-novembre et par conséquent on n’a pas encore obtenu des résultats. Pour l’avenir, on prévoit l’aviculture locale améliorée, l’élevage de canards, de dindes, la cuniculture et si possible, l’élevage d’ovins et de chèvres.

Ndate Bélakhore

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On a fait de l’ensilage avec les fourrages semés vers la fin de la saison des pluies. Un autre essai porte sur l’ensilage avec les herbes et les tiges de céréales près des habitations. On attend la fin de la saison sèche de l’année suivante pour voir ce que cela va donner.

Photo :Formation à la plantation d’arbres

Géoul

L’aviculture et la cuniculture ont été mises en place. On a cultivé des légumes et commencé la production de farine de poisson. Les activités en dehors de la zone d’habitation des Peulh sont interdites, donc il n’y pas d’autres activités à signaler. Toutefois, les membres sont très stimulés par les activités introduites par le Projet. Etant donnée que les villageois n’ont jamais pratiqué l’élevage de bétail ni le maraîchage, ils sont presque des débutants en matière de gestion de ce genre d’activités. Il est donc important de leur donner de bonnes instructions.

Ndhara

On n’a pas introduit l’élevage de bétail et l’aviculture. La culture de légume à économie d’eau est pratiquée avec un nombre limité de membres. A l’avenir, on organisera une visite à Coki. S’ils sont motivés, l’aviculture et la cuniculture pourront être envisagées.

Fass(village polarisé de Moukh Moukh)

Après la visite du site de Moukh Moukh, le village de Fass a demandé la mise en place d’activités communautaires. On a introduit l’élevage de poulets et de canards. En rapport avec ces activités, il y a des gens qui ont commencé individuellement l’élevage de poulets.

Les femmes qui ont participé à la formation ont fait elles-mêmes l’ensilage. Elles veulent faire un autre ensilage avec des tiges et des feuilles de sorgho après la récolte.

Coki

Ce village est situé entre le village de Moukh Moukh et Louga. Les villageois ont sollicité des activités après leur visite d’observation à Moukh Moukh. Après les discussions, les activités ont démarré et l’aviculture et la cuniculture ont été mises en place. L’eau de forage étant salée, elle n’est pas très propice à la culture de légumes. C’est pour cette raison que les villageois n’ont pas pratiqué le maraîchage..

Boulal

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Ce village est situé à 10km à l’est de Moukh Moukh. Ayant observé les activités menées à Moukh Moukh, les villageois ont sollicité des activités similaires. L’aviculture et la cuniculture ont été mises en place et parallèlement, la culture à économie d’eau a débuté. Le leader et les membres du groupement considèrent des activités communautaires comme un stage de terrain pour les jeunes. Les élèves du secondaire donnent la pâture, nettoient l’étable et arrosent les légumes avant ou après les cours.

Photo

Photo gauche:Etable
Photo droite:Fabrication de l’ensilage
Photo sous:Visite des homologues

Autres

Dr. Khady et M. Fall de la direction de l’élevage, homologues du projet ont visité les sites de Moukh Moukh et de Mbéyène Négué. Ils sont très intéressés par les activités du Projet. Ils ont un personnel très important, dynamique et qui connait bien la situation des sites. Dorénavant, ils donneront les conseils utiles pour promouvoir les activités.

7.Amélioration du cadre de vie

(1)Activité liée à l’économie d’eau, le recyclage de l’eau usée, le cadre devie

Atelier sur l’économie d’eau à Moukh Moukh

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Le Projet a organisé un atelier sur l’économie d’eau. L’objectif de l’atelier est : 1) Retenir les bons gestes de l’utilisation de l’eau et de l’économie d’eau et les adopter au quotidien. 2) Collecter les informations de base dans le but d’élaborer un matériel pédagogique sur l’amélioration de la perception des villageois par rapport à l’économie d’eau. Cet atelier était très fructueux dans le sens où il s’est proposé comme lieu d’échange d’informations en matière d’économie d’eau. (Par exemple, l’eau ayant servie à laver du riz sera réutilisée pour arroser les plantes et abreuver des animaux.) A la dernière séance de l’atelier, on a présenté la méthode de culture de légumes avec une meilleure méthode d’irrigation et de conservation de l’eau en utilisant l’eau recyclée, une bouteille en plastique, un bidon troué et du plastique.

Photo :Atelier sur l’économie d’eau

Ndate Bélakhore : Utilisation d’eau refroidie venant de la pompe (Champ de légumes)

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L’eau refroidie par le moteur du forage est déversée, il s’agit de 9 litres/min provenant de la pompe d’évacuation près de la cabine des installations hydrauliques. Plus de 1,000 litres d’eau par jour sont perdus à raison de 3 à 5 heures par jour de fonctionnement du moteur. Le projet a commencé à réfléchir aux mesures à prendre pour utiliser cette eau inutilement déversée au profit du maraîchage. Tout d’abord, on a installé trois bidons métalliques et des tuyaux, mais pour le moment on laisse couler l’eau provenant ces trois bidons.

Photo : Bidons et des tuyaux installés

(2)Activités génératrices de revenus

Fabrication et commercialisation des produits laitiers à Moukh Moukh

Au niveau du site de Moukh Moukh, la formation à la transformation du lait a été organisée en août. Depuis septembre, le groupement a commencé la fabrication et la commercialisation du yaourt local fait à base du lait frais provenant du village ou de lait en poudre.

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Les bénéfices s’élèvent actuellement à 30 000 F.CFA, après déduction du coût de la matière première et des frais nécessaires. La vente de yaourt ne génère pas de beaucoup de bénéfices. Cependant, le yaourt produit ne suffit pas, la demande étant bien supérieure à l’offre. Aussi, avec l’amélioration de collecte du lait et la généralisation du système de vente, on peut espérer une augmentation des bénéfices et la pérennisation des activités.

Photo gauche:Produits laitiers
Photo droite:Initiation à la comptabilité

Formation sur la fabrication de yaourt à Taïba Ndiaye

En octobre, la formation à la fabrication du yaourt a été organisée sur le site avancé de Taïba Ndiaye. Le taux d’alphabétisation y est élevé par rapport à 5 autres sites. Le village est situé près de grandes villes comme Thiès, c’est pour cette raison que les villageois ont un meilleur accès àplus d’informations. Qui plus est, les capacités de gestion de l’ASUFOR sont à niveau. Dans ces circonstances, le Projet a décidé d’observer comment les villageois agissent avec l’assistance technique et la transmission des informations, sans donner les apports directs. En effet, parmi les participants à la formation, il y a des gens qui font la fabrication et la vente de yaourt avec les matériaux disponibles localement.

Formation à la fabrication de yaourt àNdate Bélakhore

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Le responsable de la fabrication du yaourt à Moukh Moukh a dispensé un cours sur la fabrication de yaourt au nouveau site de Ndate Bélakhore. Il a exposé les techniques, les expériences et les échecs. Il y a eu aussi des discussions et des échanges d’opinions.

Photo gauche: Formation d’un villageois à un autre
Photo droite:Dégustation

Activités menées par un groupement des femmes à Négué

Les cotisations versées par les villageois s’élèvent à 630 000 francs CFA pour chacun des villages que sont Mbéyène et Négué. On a discuté sur les activités à entreprendre après la mobilisation des fonds.

Les activités souhaitées à Mbéyène sont : i) Augmentation de revenus par l’apport en médicaments au niveau du dispensaire ii) Prêt pour les activités d’embouche de chèvres et d’ovins. A Négué, l’activité souhaitée est : 1) Prêt pour les activités d’embouche de chèvres et d’ovin.

Concernant les médicaments, il faut une approbation du Ministère de la Santé. Pour un bon déroulement, le Projet fait des démarches nécessaires, auprès de la structure représentant le Ministère au niveau de Linguère et de Dahra.

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