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News Du Projet

2009-10-31

Activités menées par le PDRD (Projet de Développement Rural Durable)

Le 30 octobre, l’équipe du Projet a organisé le 2ème Comité de rédaction du «Guide de développement communautaire» avec les structures concernées. Après avoir procédé à l’élaboration du 1er draft du Guide, nous nous engageons actuellement dans les travaux de correction. En ce qui concerne les activités sur le terrain, notamment la structuration et la gestion agricole des avancements ont été notés. Quant à la gestion agricole, une réunion a eu lieu pour discuter du bilan des cultures pluviales et préparer les prochaines cultures de contre saison.

[1] Organisation du Comité de rédaction du Guide de développement communautaire

Avant l’organisation du Comité de rédaction, l’équipe du Projet a synthétisé l’ensemble des textes rédigés par les membres et les a compilé et structuré pour faciliter leur utilisation. Concernant l’élaboration de normes d’exploitation des excédents d’eau du forage pour des activités de développement communautaire, nous avons organisé une séance de travail avec la Division Régionale de l’Hydraulique (DRH).

Le 30 octobre, le Comité de rédaction du Guide a été organisé à la salle de conférence de l’Agence Régionale de Développement (ARD). Ont participé à la rencontre 16 délégués et deux nouveaux membres à savoir les représentants du SRDC (Ministère de la Famille, Service Départemental du Développement Communautaire) et de la FAPAL (Fédération des Associations Paysannes de Louga).

PhotoDiscussion sur le calcul et l’exploitation de l’excédent d’eau du forage pour des activités de développement communautaire (le 29 octobre, Louga)

PhotoExplication sur produit de la différence entre le débit d’essai et le débit d’exploitation (Directeur de la DRH)

Photo2ème Comité de rédaction du Guide (le 30 octobre, Louga)

PhotoExamen et correction des textes rédigés (chapitre par chapitre)

Le tableau suivant présente les observations des membres du Comité de rédaction.

DAPS
  • Le Guide est trop focalisé sur la région de Louga. Il faut travailler à ce qu’il soit  plus général, en vue de sa vulgarisation à l’échelle nationale, au lieu de cibler la seule région de Louga,
  • Intégrer des indicateurs qui vont permettre de mesurer les résultats attendus du «Guide» et des « Fiches techniques»
  • Développer les aspects relatifs à l’IEC(Information, Education, Communication)
SRADL Louga
  • Le processus d’élaboration du «Guide» est évolutif et peut être réaménagé à tout moment selon les circonstances rencontrées sur le terrain et les résultats des visites de terrain. Il faut aussi penser à la restitution et au partage avec les différents acteurs avant la validation du Guide.
  • Revoir la position de la région de Louga dans le Guide et faire ressortir les aspects économiques
  • Sensibiliser les collectivités locales, afin de pouvoir faire bénéficier la population de leur budget. A titre indicatif, le programme d’appui à l’entrepreneuriat féminin du PADEL avec le Conseil Régional et l’ARD
AQUADEV
  • Mettre beaucoup d’illustrations pour faciliter la compréhension du «Guide»
  • Compléter la liste d’encadreurs techniques disponibles au Ministère de la Décentralisation et des Collectivités locales avec les ressources humaines locales de chaque projet
  • Envisager l’apport des collectivités locales, des OCB (Organisation Communautaire de Base) et des bénéficiaires pour les utiliser dans le cadre des  activités génératrices de revenus
  • AQUADEV initie la population à l’utilisation des fonds de l’ASUFOR sous forme de prêts à court terme pour les activités liées à l’eau. Allouer un pourcentage des fonds de l’ASUFOR aux activités communautaires.
  • Mettre en rapport les SFD (Systèmes Financiers Décentralisés), que ce soient des mutuelles ou caisses populaires avec les populations
BPF Louga
  • Insérer <la qualité des eaux> au chapitre sur les ressources naturelles (eau)
  • Envisager l’utilisation des fonds de l’ASUFOR au bénéfice des populations, car il  y a des ASUFOR qui ont constitué d’importantes épargnes. (Taïba Ndiaye, Sam Ndiaye)
SOS Sahel
  • Des fiches techniques élaborées par SOS Sahel sont disponibles en français, wolof et pulaar.
  • Regrouper les ASUFOR pour mettre en place une mutuelle. Cependant, ceci n’est pas conseillé vue le risque relatif à l’ouverture d’une ligne de crédit
DRH
  • Insérer <la qualité des eaux> aux critères de sélection des sites pour le modèle PDRD
  • Les fonds de l’ASUFOR peuvent être mobilisés <officieusement> pour des activités autres que la gestion des ouvrages hydrauliques. L’agriculture avec l’utilisation de l’excédent d’eau peut générer des bénéficies. D’après cette logique, l’utilisation de l’excédent de l’eau dans des activités communautaires n’est pas une fausse idée. L’important, c’est que l’ASUFOR reconnaisse cette logique et assume sa responsabilité.
SDDC Louga
  • Il existe des possibilités de financement des organisations par l’ancien PAREP qui s’installe à Louga. Les villageois peuvent élaborer leur requête, concevoir et  proposer un document de projet.
CARITAS
  • Mobiliser l’important flux financier des associations d’émigrés dans les activités communautaires
PDRD
  • Lors du démarrage du Projet, la DEM a décidé de ne pas utiliser les fonds de l’ASUFOR pour des activités autres que la gestion des ouvrages hydrauliques. Pour cette raison, nous avons abandonné le modèle de développement basé sur les fonds de l’ASUFOR.
  • Elaborer et vulgariser des normes pour mener les activités communautaires de manière <officielle> est une contribution très importante du Comité de rédaction.

* Programme d’Appui pour la Réduction de la Pauvreté, ONUDI
* Système de financement décentralisé

Activités communautaires

(1) Structuration / Gestion des groupements

Les homologues du Projet s’attèlent actuellement à la dynamisation du Comité du développement communautaire (CDC). Durant la période d’août et de la fin d’octobre, ils ont fixé les 5 objectifs à court terme ci-dessous:

  • La réunion mensuelle du CDC est organisée
  • Les membres du CDC sont capables de tenir un registre comptable
  • Un trésorier est désigné parmi les membres du CDC
  • Les membres du CDC élaborent une liste des problèmes liés à l’eau utilisée des ouvrages hydrauliques par les groupements engagés dans développement communautaire
  • Les membres du CDC contrôlent la quantité d’eau utilisée au niveau du champ de démonstration et du champ collectif

La réunion mensuelle du CDC a eu lieu en octobre à Nguith et à Moukh Moukh. Par contre, pour Ndate Bélakhore et Bakhaya elle a été différée au mois de novembre à en raison du débordement des travaux agricoles.

A Nguith, à la réunion mensuelle, des discussions ont eu lieu au sujet des mesures contre les nombreux particuliers qui pratiquent la culture maraîchère en utilisant l’eau du forage et qui ne paient pas la redevance de l’eau. L’ASUFOR avait décidé d’arrêter leur approvisionnement en eau et le Comité lui avait donné son accord. A Moukh Moukh, les discussions ont porté sur la prise de contact avec les groupements impliqués dans les activités de développement communautaire.

En ce qui concerne l’acquisition par les membres du CDC de connaissances en tenue de registre comptable, la formation a été dispensée par un homologue qui a assumé un rôle de formateur.A ce jour, des activités nécessitant des dépenses n’ont pas été menées, toutefois, la population se prépare à la tenue d’un registre comptable dans l’éventualité de décaissement à effectuer.

Concernant l’identification des problèmes liés à l’eau de chacun des groupements impliqués dans les activités de développement communautaire, nous sommes à peine arrivés au stade auquel les membres du Comité comprennent la nécessité. Nous discuterons à la prochaine réunion mensuelle du sujet à savoir : quelle approche mettre en œuvre pour contacter les groupements, sachant que nous élaborerons un questionnaire. Pour le moment, c’est l’ASUFOR qui contrôle le volume d’eau utilisée, travail auquel le CDC n’a pas encore été associé.

Désormais, les homologues envisagent de réaliser les objectifs.

(2) Gestion agricole

Au niveau des champs collectifs de Moukh Moukh et Ndate Bélakhore, la culture de gombo en cette saison hivernale est presque terminée. Pour faire le point sur les activités de ladite saison et déterminer le programme de la prochaine culture de contre saison, une réunion a été organisée. Elle a été présidée par un homologue et un staff comme facilitateur.

PhotoVente au détail d’aubergines, Nguith

PhotoSéchage de gombos récoltés, Nguith

Certains participants ont signalé l’apparition d’insectes nuisibles sur le gombo en saison hivernale et fait part de difficultés d’arrosage liées à l’irrégularité et de la baisse des pluies. D’autres exploitants ont déploré la difficulté de répartition du temps consacré à la culture des légumes et à celle des céréales.

Dans l’ensemble, ils sont contents de la récolte. Les gombos qui n’ont pas été récolté à temps, ont durci. Ils ont été traités et séchés pour améliorer leur conservation.

Pour la prochaine culture de contre saison, nous avons opté pour la production de salade, car, sa période de croissance est relativement courte, donc elle ne nécessitera pas beaucoup d’eau. De plus, les soins et l’entretien sont simples : main d’œuvre ou mesures contre insectes. A cet effet, la production de salade constitue un avantage. Les besoins de salade sont en hausse vers la période de Noël et du Nouvel An, où la vente devient facile et le prix intéressant.

Les autres variétés à planter sont la carotte, le radis, l’oignon et l’aubergine. La culture successive de l’aubergine sur une parcelle occasionne la détérioration de la terre, d’où la décision de le cultiver par l’assolement avec d’autres variétés de légumes.

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