Nous voulons réaliser une société pacifique où chaque individu peut pratiquer un sport, quels que soient son genre, son genre, son statut social ou d’autres types d’obstacles.
Promouvoir l’avènement d’une société pacifique où chaque individu peut choisir de pratiquer un sport de manière égale, quels que soient son genre, son âge, sa culture, son statut social ou économique, ou son handicap.
Le sport est depuis longtemps considéré comme un droit humain et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) établit clairement dans la Charte internationale de l’éducation physique et du sport, adoptée en 1978, que « la pratique de l’éducation physique et du sport est un droit fondamental pour tous ». Le concept de « sport et développement » a évolué au 21e siècle avec l’Agenda 2030 pour le développement durable, adopté en septembre 2015. « Le sport est lui aussi un élément important du développement durable », indique l’Agenda dans son préambule.
Dans les régions en développement, l’absence de budget pour les projets sportifs, la faible capacité organisationnelle et la pénurie de ressources humaines des organisations concernées ont entravé les progrès. Lorsqu’ils existent, les projets sportifs se concentrent souvent sur le sport de compétition au seul profit des athlètes de haut niveau dans quelques disciplines. Dans de nombreuses régions, les femmes, mais surtout les personnes handicapées, ont peu de possibilités de pratiquer des activités sportives. En outre, bien que l’éducation physique à l’école soit obligatoire dans le cadre du programme national de plus de 90 % des pays du monde, elle est souvent insuffisamment mise en œuvre dans les pays en développement.
Le Japon a acquis de l’expérience en matière d’éducation physique à l’école en offrant des opportunités sportives pour tous et en intégrant très tôt le sport dans la vie quotidienne et la société, par exemple par le biais d’exercices de gymnastique à la radio. La JICA est depuis longtemps engagée dans l’initiative « Sport et développement ». Le Japon a su mener une coopération internationale dans le domaine du sport en tirant parti de ses atouts. Son originalité dans ce domaine, soutenue par une philosophie qui considère la richesse spirituelle comme une composante essentielle du développement humain, n’est plus à démontrer.
La thématique Sport et développement se décompose en deux volets. La première, le « Développement du sport », considère le sport comme un enjeu de développement et œuvre à la promotion du sport lui-même. La seconde, le « Développement par le sport », envisage le sport comme un moyen et l’intègre dans des activités visant à résoudre les problèmes de développement. Les groupes sectoriels ne sont pas définis dans cet agenda mondial, mais les trois piliers suivants seront mis en place.
La JICA élargira les possibilités de participation à un sport dans les régions en développement et fera profiter les habitants de ces pays de la valeur et du plaisir procurés par le sport. Pour atteindre ces objectifs, la JICA encouragera le « développement de l’infrastructure institutionnelle » pour établir des politiques, des institutions, des systèmes et des opportunités ; le « développement de l’infrastructure matérielle » pour encourager des installations, des équipements et un aménagement urbain favorables au sport ; et la « promotion et le renforcement du sport », notamment par la formation des dirigeants sportifs.
La JICA favorisera le maintien de la condition physique des personnes âgées et la prévention et le traitement des maladies liées au mode de vie en proposant des activités aux personnes de tout âge. En outre, la JICA encouragera le développement des futures ressources humaines dans les pays en développement en généralisant l’éducation physique à l’école et les activités périscolaires.
Pour atteindre ces objectifs, la JICA proposera des activités physiques et encouragera la « promotion de la santé pour les personnes de tout âge » en créant une communauté où tout le monde peut faire de l’exercice. La JICA déploiera également des efforts dans l’éducation en incorporant le sport dans l’enseignement scolaire, ce qui permettra aux jeunes d’acquérir une bonne condition physique et des habitudes saines tout au long de la vie, ainsi que des compétences non cognitives.
La JICA offrira aux personnes handicapées et aux femmes la possibilité de participer à des activités sportives afin de renforcer leur estime de soi de promouvoir ainsi leur participation à la société. Nous multiplierons également les opportunités sportives pour tous de manière juste et équitable afin d’approfondir les échanges entre l’ensemble des membres de la société, d’encourager la compréhension mutuelle et de contribuer à la réalisation d’une société pacifique.
Pour atteindre ces objectifs, la JICA encouragera la « promotion de la participation sociale », qui vise à renforcer l’autonomie des individus par le biais du sport, et la « construction de la paix », qui soutient l’organisation de championnats nationaux auxquels chaque individu peut participer de manière juste et équitable, au-delà des différences de langue, de culture ou de religion. La JICA créera en outre des installations sportives adaptées à tous les publics.
Le sport n’est plus envisagé comme une activité réservée à un groupe restreint, mais comme un outil de construction sociale qui permet à des personnes issues d’horizons divers de se rencontrer.
Il contribue à « créer les conditions dans lesquelles les gens sont libérés de la peur et du manque et peuvent vivre dans la paix et la dignité ». Cette philosophie apparue il y a quelques années est connue sous le nom de « sécurité humaine ». Elle a été invoquée dans diverses discussions suite à la publication du Rapport mondial sur le développement humain de 1994 par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Depuis la fin des années 1990, la sécurité humaine est l’un des piliers de la politique étrangère du Japon.
Au Japon, la JICA assure des activités de coopération internationale dans le domaine du sport au niveau local depuis les années 1960. Les volontaires japonais pour la coopération à l’étranger (JOCV), par exemple, sont aussi actifs au Japon.
La JICA s’est donnée pour mission la mise en œuvre d’une coopération centrée sur l’individu et ses besoins afin de réaliser la « sécurité humaine ». Le sport contribue à l’une des perspectives de la sécurité humaine : « protéger les fondements de la vie humaine et réaliser la liberté et le potentiel de tous ».
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